Présidant la cérémonie de clôture des travaux de validation de la politique nationale de l’emploi, mercredi 10 juillet à Conakry, le premier ministre chef du gouvernement a fait une annonce non des moindres. Alors que notre pays peine encore à connaître un véritable développement cela depuis son accession à l’indépendance le 02 octobre 1958, Amadou Oury Bah premier ministre guinéen, rassure que de 2024 à 2030 la République de Guinée va connaître une véritable transformation.
Pour lui, il n’y a pas de raison que notre pays ne puisse pas amorcer un véritable développement tant espéré à l’horizon 2024-2030.
« Aujourd’hui, la Guinée en termes d’emploi, il y a beaucoup qui reste à faire. C’est la raison pour laquelle il faut un choc psychologique fort pour que les jeunes espèrent à des possibilités de créer un espoir de se construire dans ce pays. Le fort taux d’immigration clandestine que nous enregistrons montre que nous avons tardé à mettre en œuvre une politique nationale de l’emploi. 2024-2030 sera une période d’une véritable transformation de la Guinée. Les espoirs existent, les potentialités sont là. »
« Aux investisseurs, à tous les acteurs économiques de se mobiliser et au système éducatif de s’y préparer. Chacun n’a qu’à se ressaisir. Que chacun d’entre nous se dise que demain est un jour nouveau. Nous avons une population très jeune, d’où la nécessité de faire encore de grands efforts pour être à la hauteur des exigences de notre temps. Nous avons la possibilité d’y parvenir et c’est la raison pour laquelle, la politique nationale de l’emploi ne sera pas simplement un document que nous mettrons dans les tiroirs. Ce sera un cadre de référence qui permettra à l’action gouvernementale d’être focus sur des objectifs mesurables pour favoriser de plus l’employabilité des jeunes », a indiqué le chef du gouvernement.
A la question de savoir par quel moyen cela peut être gagné, sans aller du dos de la cuillère, le premier ministre Amadou Oury Bah laisse entendre que « L’agriculture est et reste primordiale. L’agriculture doit reprendre une place extrêmement importante pour atteindre dans le moyen terme un niveau de contribution au PIB qui avoisine les 50%. C’est par l’agriculture que nous allons créer suffisamment d’emplois », a-t-il conclu.
Abdoulaye Bouka Barry
CELLULE DE COM