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MEF/SOCIAL : De retour d’une évacuation medicale à Tunis, Daouda BAH et sa famille adressent ‘’remerciements, bénédictions et gratitude’’ au Ministre Mourana Soumah et aux Hautes autorités du pays pour leur soutien precieux et vital.

Il y a de ces jours où la douleur d’un seul homme rappelle, avec une violence déchirante, la fragilité de la vie et l’exigence absolue de solidarité.  Le lundi 24 novembre 2025, dans la salle des audiences du Ministère de l’Économie et des Finances, l’émotion était palpable. Le Ministre Mourana Soumah, entouré de son Secrétaire général, Dr Mamoudou Touré, et de plusieurs hauts cadres de son département, recevait la famille de M. Bah Daouda, agent du Service de Communication et des Relations Publiques du MEF, victime récemment d’une agression barbare et sordide perpétrée par des malfrats au sortir d’une journée de travail bien remplie.

Dans cette salle, l’on percevait des regards embués, des mains qui tremblaient légèrement, et surtout des voix qui s’étranglaient sous l’émotion. On comprenait alors, qu’il ne s’agissait pas d’une simple rencontre institutionnelle. C’était un moment de vérité entre Hommes. Un moment où une famille venait exprimer sa profonde gratitude pour avoir vu, la vie de son fils basculer… puis être arrachée de justesse aux griffes de la mort et du handicap.

Trois mois plus tôt, Daouda vivait l’une des journées les plus sombres qu’un être humain puisse affronter. Sur le chemin du retour du travail, dans les rues de Bomboli, une horde de jeunes voyous (drogués, agressifs, méconnaissables), s’était ruée sur lui, avec une brutalité inouïe. Une scène d’une barbarie insoutenable, un déferlement de sauvagerie que rien, absolument rien, ne pouvait justifier.

Lorsque les cadres du ministère apprirent la tragédie, l’alerte fut immédiate. Informé d’urgence, le Ministre Mourana Soumah, en mission d’Etat à l’étranger, n’a pas hésité une seule seconde. Dans une course contre la montre où chaque minute comptait, il a pris toutes les dispositions nécessaires pour que Daouda soit évacué, dans les 24 heures vers Tunis, où dans l’un des centres ophtalmologiques les plus compétents de la capitale, il a pu subir une délicate intervention sur la rétine de son œil gauche. Là-bas aussi, des spécialistes ont entrepris de réparer sa mâchoire brisée, déplacée, meurtrie.

De retour au pays, après des soins intensifs à Tunis, le lundi 24 novembre, face au Ministre Mourana Soumah, la famille Bah et alliés n’ont pu retenir les larmes. Ils ont parlé avec le cœur, avec cette voix tremblante qu’ont les parents, lorsqu’ils savent qu’ils ont frôlé l’irréparable. Leur fils aurait pu perdre la vue à jamais. Il aurait pu perdre la vie, tout court. Mais, un acte de compassion, une décision rapide et profondément humaine, l’en a sauvé.

Les mots de remerciements et de bénédictions jaillissaient de leurs lèvres comme une prière. Ils ont béni le nom du Ministre Soumah, implorant l’Éternel de le garder, de le protéger, de le récompenser pour cet acte qui dépasse la simple responsabilité administrative. Ils ont remercié les proches collaborateurs et le personnel du Département pour le soutien et l’accompagnement de tous ordres. Parce qu’il ne s’agissait pas dans ce cas d’espèce, d’un dossier traité, mais surtout d’une vie qui a été sauvée, d’un homme relevé, d’une famille consolée et rassurée.

Le Ministre Mourana Soumah, visiblement ému, a répondu avec simplicité, mais avec une sincérité qui a touché l’auditoire. « Ce qui est arrivé à Daouda, aucune conscience humaine ne peut l’ignorer. Dans une telle urgence, dans un tel choc, il était de mon devoir (et plus encore de mon humanité) d’agir immédiatement. J’avais voulu l’évacuer vers un pays de l’Union Européenne, où les soins spécialisés abondent, mais l’obstacle des visas, face à une situation où chaque heure pouvait déterminer la vie ou la cécité, rendait cette option impossible. La Tunisie s’est imposée à nous, comme le choix le plus rapide, le plus sûr, le plus vital. Ce geste on l’a fait au nom du Chef de l’Etat, Général Mamadi Doumbouya qui nous a toujours demandé, de prendre en compte, la dimension sociale et humanitaire dans nos activités avec nos collaborateurs et au-delà, des Guinéens. Nous devons remercier donc, le Chef de l’Etat et son Gouvernement. Ce mérite leur revient » affirmera, le Ministre de l’Economie et des Finances.

Daouda BAH respire aujourd’hui. Et si sa vie n’a pas sombré définitivement dans les ténèbres, c’est parce qu’au milieu de la violence la plus injuste, un homme, un Ministre, a choisi l’action, la rapidité et l’humanité.

Lundi passé, dans la salle du ministère, en plus des remerciements et des bénédictions de la famille de Daouda Bah adressés à un homme d’État, c’est tout le Ministère de l’Economie et des Finances qui a vu naître une lueur d’espoir : celle d’un pays où, parfois, au-delà des fonctions et des titres, le caractère humain l’emporte encore. Le Service de Communication et Relations publiques dont Daouda BAH est le Chef adjoint, adresse ses remerciements et sa gratitude au Ministre Mourana Soumah, à ses proches collaborateurs et aux Hautes Autorités du pays pour ce geste magnanime et profondément humain.

Service COM Relations Publiques, MEF

SERVICE COM

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