Le Ministre des Transports et Porte-parole du Gouvernement a lancé, ce mercredi 19 novembre 2025, à la gare routière de Madina, la 4ᵉ édition de la Semaine nationale de la sécurité routière, placée sous le thème : « Stop aux accidents ! La sécurité routière, une priorité nationale ».
Cette initiative vise à mobiliser l’ensemble des usagers de la route autour d’un objectif majeur : adopter une conduite responsable, respecter scrupuleusement les règles de circulation et contribuer à la réduction significative des accidents, particulièrement fréquents durant cette période sensible.
Dans son allocution, le Ministre Ousmane Gaoual DIALLO a rappelé avec gravité l’ampleur du phénomène :
« Entre 2020 et 2025, notre pays a enregistré plus de 12 409 accidents, causant 3 191 décès et 4 204 blessés graves. Selon l’OMS, ces chiffres seraient en réalité trois fois plus élevés, dépassant 9 500 morts et 25 000 blessés, dont de nombreux citoyens aujourd’hui handicapés à vie », a-t-il déploré.
Face à cette situation alarmante, le Ministre a annoncé une tolérance zéro pour toute violation du Code de la route.
« On ne va plus perdre de temps ! Si vous n’avez pas de permis, vous serez sanctionné. Si la loi prévoit une peine de prison, vous irez en prison. Transporter des citoyens est une responsabilité. Nous veillerons à l’application stricte du Code de la route », a-t-il insisté avec fermeté.
La Semaine nationale de la sécurité routière, programmée du 26 novembre au 02 décembre 2025, prévoit des actions de proximité sur les principaux axes, dans les gares routières et aux points de départ des convois. Des séances de sensibilisation, des échanges directs avec les usagers et la distribution de supports pédagogiques rythmeront cette campagne.
À cette occasion, la faitière syndicale des transports a réaffirmé son engagement à accompagner pleinement les mesures entreprises et à contribuer à l’amélioration durable du secteur.
Cette opération s’inscrit dans la mise en œuvre de la Stratégie nationale de sécurité routière, adoptée par le Gouvernement, qui ambitionne de réduire de manière significative le nombre d’accidents d’ici 2030.
Les statistiques rappellent l’urgence de l’action : entre 2020 et 2025, la Guinée a enregistré en moyenne 2 069 accidents par an, un niveau jugé inacceptable au regard des enjeux humains et socio-économiques.
Cellule de Communication



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