Le président du PSG analyse le choc face à Liverpool et confirme que le club français est ouvert à d’autres investisseurs au vu des difficultés qu’il rencontre en France
Nasser al- Khelaïfi ne veut pas s’emballer. C’est vrai que le PSG est à son meilleur niveau, peut-être même pas avec les superstars qu’il a réussi à jouer comme il le fait maintenant avec Luis Enrique, peut-être lors du match contre le Real Madrid ou lors de cette finale perdue contre le Bayern, mais il a toujours été proche de soulever la Ligue des Champions et maintenant Liverpool est sur la bonne voie. Le président discute du match et de toutes les actualités du football dans une interview avec WELT am Sonntag et BILD. Avec le recul, il admet que « c’était une erreur » d’insister pour créer une équipe pleine de stars avec un chéquier et il se vante du nouveau projet de l’Asturien.
L’argent seul ne donne pas de titres
« Je reconnais ouvertement que le plan quinquennal était une erreur – le projet du PSG en 2011 était de gagner la Ligue des champions en cinq ans et ils ont recruté de grandes stars – mais nous apprenons de nos erreurs. Après tout, nous avons réussi à atteindre trois demi-finales au cours des cinq dernières années, dont une finale. Nous avons donc toujours fait de notre mieux. Si vous me demandez si notre objectif est de gagner la Ligue des champions, je dirais non. Si vous me demandez si nous voulons nous battre à chaque match, oui. Jouer un football offensif, oui. Prendre du plaisir, oui. Nous avons les joueurs pour le faire, oui. Nous avons les joueurs pour gagner la Ligue des champions cette année, l’année prochaine ou dans huit ans. Nous avons les bases pour construire une grande équipe pour l’avenir. »
J’admets ouvertement que le plan initial était une erreur, mais nous avons atteint trois demi-finales en cinq ans.
Les banderoles contre lui des ultras du Bayern et le soutien de Rummenigge
« Je voudrais tout d’abord remercier mon grand ami Kalle, que j’admire beaucoup pour tout ce qu’il a fait pour le football. Je l’ai appelé après sa déclaration, qui m’a profondément touché. Bien sûr, ce n’est pas agréable d’être la cible de telles attaques de la part des ultras alors que j’essaie toujours d’agir de bonne foi. Je me suis opposé à la Super League avec le Bayern, sans laquelle la Bundesliga et la Ligue 1 se seraient effondrées. J’aimerais aussi penser que dans le football, il n’y a pas de place pour les discours de haine ou les insultes personnelles. Ici au Qatar, le respect est primordial. On ne doit jamais manquer de respect à qui que ce soit. Par exemple, on ne peut pas passer devant son père ou quelqu’un de plus âgé que soi. Si ces personnes veulent entrer dans une maison, ce sont toujours les plus âgées qui passent en premier. C’est notre culture. »
Le choc contre Liverpool
« Liverpool a été fantastique cette saison. Nous nous attendions à être éliminés après avoir pris seulement quatre points lors de nos trois premiers matchs de poules. Mais notre jeune, talentueux et renouvelé groupe s’est regroupé, a renforcé sa cohésion et s’est battu avec détermination. La nouvelle star du Paris Saint-Germain, c’est l’équipe et je suis fier de la façon dont nous avons transformé la philosophie de notre club en si peu de temps. »
Rumeurs sur le départ de QSI du PSG suite à l’affaire de corruption de Lagadère
« Il n’y a absolument aucune réaction à ces procédures parce qu’elles sont complètement absurdes. Je ne suis pas du tout inquiet. Mais si vous regardez comment les entreprises et les individus qataris sont traités en France, oui, ce n’est pas juste. Et si quelqu’un veut regarder, depuis plusieurs années, nous retirons progressivement notre participation pour investir dans des environnements plus accueillants et plus équitables. »
Je ne recherche ni l’influence ni le pouvoir ; Contrairement à la croyance populaire, je viens d’une famille très pauvre.
La Coupe du Monde des Clubs et les revenus
« Les négociations ne sont pas encore totalement conclues, mais nous avançons bien. Le plus important est qu’il y ait des droits d’entrée et des primes de performance. Bien sûr, il y a des avis divergents. Nous voulons être justes et non cupides ou égoïstes. Mais que serait la Coupe du monde des clubs sans les douze équipes européennes ? Je ne suis pas d’accord avec les critiques sur la charge de travail. La Coupe du monde des clubs n’a lieu que tous les quatre ans avec 32 clubs. Ce n’est pas une nouvelle compétition, mais elle remplace l’ancienne Coupe du monde des clubs. Ce tournoi n’est pas la cause des problèmes de charge de travail. Regardez la NBA : les matchs se jouent tous les deux jours. Nous voulons avoir une plus grande présence sur différents marchés, notamment aux États-Unis. La Coupe du monde des clubs est une excellente occasion pour le faire. De plus, les joueurs sont exigeants, nous devons donc générer plus d’argent – on ne peut pas avoir les deux choses à la fois. La Coupe du monde des clubs rapportera également des centaines de millions d’euros à la Bundesliga, tant aux clubs participants qu’aux clubs non participants. Cependant, comme pour tout, toutes les parties prenantes doivent travailler ensemble pour trouver une solution qui tienne compte du point de vue de chacun, y compris celui des joueurs.
Que serait la Coupe du Monde des Clubs sans les douze équipes européennes ? Je ne suis pas d’accord avec les critiques sur la charge des matchs
Choisissez entre une finale du Grand Chelem Djokovic vs Zverev ou PSG vs Real Madrid en finale
Je suis clair que je préfère le football. De préférence le PSG contre le Bayern Munich, en finale le 31 mai à Munich [rires].
L’un des hommes les plus influents du sport mondial et ses débuts dans le tennis dans une famille modeste
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