Le président élu Donald Trump a interpellé un certain nombre de personnes dans son message lors de la célébration de Noël.
Dans le message partagé sur son réseau Truth Social, Trump a refusé de souhaiter un joyeux Noël aux condamnés à mort fédéraux graciés par le président Biden, mercredi 25 décembre.
« Aux 37 criminels les plus violents, qui ont tué, violé et pillé comme pratiquement personne avant eux, mais qui viennent de se voir accorder, incroyablement, une grâce par Sleepy Joe Biden », a écrit Trump sur Truth Social.
« Je refuse de souhaiter un joyeux Noël à ces « âmes » chanceuses, mais je dirai plutôt, ALLEZ EN ENFER ! », a-t-il ajouté.
Biden, 82 ans, a commué lundi les peines de 37 des 40 hommes condamnés à mort fédéraux – une liste qui comprend au moins cinq tueurs d’enfants et plusieurs meurtriers de masse.
Biden a accordé ce sursis, qui a réduit les peines des détenus à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle, dans le cadre de ses efforts pour « garantir un système judiciaire juste et efficace », a déclaré la Maison Blanche.
Trump, 78 ans, a également pris pour cible la Chine, le Canada et les « fous de gauche radicale » dans son message de Noël, et a réitéré son soutien au contrôle américain du canal de Panama et du Groenland.
« Joyeux Noël à tous, y compris aux merveilleux soldats de la Chine, qui exploitent avec amour, mais illégalement, le canal de Panama (où nous avons perdu 38 000 personnes lors de sa construction il y a 110 ans), en veillant toujours à ce que les États-Unis investissent des milliards de dollars en argent de « réparation », mais n’auront absolument rien à dire sur « quoi que ce soit », a écrit le président élu.
« Et aussi au gouverneur Justin Trudeau du Canada, dont les impôts des citoyens sont bien trop élevés, mais si le Canada devait devenir notre 51e État, leurs impôts seraient réduits de plus de 60 %, leurs entreprises doubleraient immédiatement de taille et ils seraient protégés militairement comme aucun autre pays au monde », a-t-il ajouté.
« De même, au peuple du Groenland, dont les États-Unis ont besoin pour des raisons de sécurité nationale et qui veut que les États-Unis soient là, et nous le ferons ! »
Trump a continué : « Joyeux Noël aux fous de la gauche radicale, qui tentent constamment d’entraver notre système judiciaire et nos élections, et qui s’en prennent toujours aux grands citoyens et aux patriotes des États-Unis, mais en particulier à leur adversaire politique, MOI. »
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