An 2 du CNRD : le 5 septembre, une date repère pour la Guinée

C’était très attendu. Longtemps appelé de leurs vœux par la majorité des Guinéens, le coup d’arrêt donné par l’armée, le 5 septembre 2021, au troisième mandat illégal, était une opération salutaire et rondement menée.

Le peuple, la classe politique, la société civile, la diaspora et le mouvement panafricaniste, à travers le continent ont salué la prise de responsabilité par les force sarmées guinéennes, ayant à sa tête le brave et l’intrépide soldat Mamadi Doumbouya.

Le monde entier découvre un homme, un Officier supérieur, pas seulement grand par la taille, mais aussi par le patriotisme et l’ambition qu’il nourrit pour son pays et ses concitoyens.

Taciturne et calme, énigmatique et impénétrable, volontaire et doté d’une grande capacité d’écoute, le Colonel Mamadi Doumbouya est assurément l’homme providentiel tant attendu par un peuple meurtri par la succession de gouvernants indélicats et malveillants.

Avec le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), le jeune colonel patriote engage une concertation avec les corps intermédiaires. Les doléances sont consignées, une transition est amorcée, sa Charte également rédigée.

Les objectifs sont : le rassemblement, la refondation, la réforme institutionnelle, le développement et la restauration sécurisée de la Démocratie.

Sans tarder, le CNRD se retrousse les manches. Il met en place un Gouvernement entièrement civil, promeut les jeunes et les femmes dans la haute administration publique. Dans les nominations, il n’y a pas la moindre préférence régionaliste. Le Président de la Transition fixe les caps et fait bien comprendre qu’il ne transigera pas avec la probité et la redevabilité. « Ma main ne tremblera pas », dit-il avec assurance et fermeté.

Face aux prédateurs de l’économie nationale, il fait mettre en place une juridiction spéciale, la Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières (CRIEF), qui connaît des dossiers passés, mais également présents. Le Président de la Transition, Président du CNRD, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, le Colonel Mamadi Doumbouya, est à cheval sur la moralisation de la vie publique.

Parallèlement à cette entreprise judiciaire visant à mettre fin aux préjudices financiers causés à l’Etat, une initiative vivement applaudie par le peuple qui a toujours été la première victime de la mauvaise gouvernance, le CNRD et son Gouvernement, sous la conduite éclairée de son illustre Président, s’applique à moderniser les infrastructures et à donner un visage digne à la capitale. Les routes sont refaites, élargies, recouvertes de béton armé et bitumées selon les standards internationaux. Sur la route Leprince, l’artère médiane de la circulation routière à Conakry, un échangeur est en construction avancée à Bambeto, un autre déjà réalisé à Kagbelen, un troisième en chantier accéléré au Km-36. Ces infrastructures vont fluidifier le trafic entre la capitale, Dubréka et Coyah.

L’hôpital national Donka, qui est resté longtemps en réfection sous le régime précédent, est totalement rénové. C’est désormais un centre hospitalier de référence. Il répond à toutes les normes requises et améliore le système de santé guinéen. Sans compter la création, en Guinée, pour la première fois de notre histoire, d’un Prytanée militaire digne de nom.

Il y a bien d’autres réalisations du CNRD qui font avancer le pays, mais la plus importante et la priorité du Président de la Transition est la création de la Compagnie du TransGuinéen, une coentreprise formée par l’Etat guinéen avec les deux compagnies Rio Tinto SimFer et Winning Consortium Simandou pour développer les infrastructures ferroviaires (un chemin de fer multi-usages de plus de 600 km) et portuaires. Ces réalisations permettront d’exporter le minerai de fer à haute teneur du Simandou dès 2025. C’est le plus grand gisement de fer inexploité dans le monde.

Grâce à la dextérité du Chef de l’Etat et son humble serviteur Djiba Diakité, Ministre-Chef de Cabinet de la Présidence, la Guinée a une part gratuite de 15% dans la compagnie TransGuinéen. Pour un financement total de 15 milliards de dollars, le Projet accroîtra intensément la part des mines dans l’économie guinéenne. Les recettes boosteront tous les autres secteurs de développement.
Une chose demeure, c’est avec le Colonel Mamadi Doumbouya, Président du CNRD, Président de la Transition, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, que le Projet Simandou, resté inerte pendant des décennies, est devenu une réalité en moins de deux ans.

Le Président bâtisseur poursuit sereinement ses deux principaux objectifs : la refondation de l’Etat et le développement de la Guinée. Il n’est pas perturbé par ceux qui agitent le landerneau, non sans vouloir saper les efforts du jeune Président.

Curieusement, c’est le jour où la Guinée va célébrer légitimement le deuxième anniversaire du CNRD libérateur et bâtisseur que des manifestations inopprtunes et incongrues sont projetées pour encore faire un charivari inutile et provoquer des violences préjudiciables à l’ordre public.
Toutefois, on a beau dire et faire, le 5 septembre 2021 est et restera une date repère dans l’histoire de la Guinée.

Avec le CNRD et l’Enfant prodige de Kankan-Nabaya, ce sont les Guinéens et la Guinée qui gagnent. Fabuleux anniversaire du 5 septembre à tous les Guinéens épris de paix, de cohésion sociale, de pragmatisme, de développement et de gestion saine, quelques idéaux parmi tant d’autres, très chers au Colonel-Président, lequel est caractérisé par un patriotisme viscéral. À vos ordres, mon Colonel !

Mandian SIDIBÉ 
Journaliste