Après deux ans de transition? Quel bilan pour l’enseignement Pre-universitaire, Depuis la prise du pouvoir par le Colonel Mamady Doumbouya, plusieurs réformes ont été faites

Les réformes dans le système éducatif guinéen font légion, surtout dans le sous secteur de l’enseignement pre-universitaire. Tout ça à mettre à l’actif de Monsieur Guillaume. Avant d’être nommé ministre, le 27 octobre 2021, il était le directeur général de l’institut privé Mahatma Gandhi de Lambanyi. En février 2016, il publie une invention en algorithme mathématique permettant de générer d’organiser et de repartir par ordre les nombres premiers. En 2019, il obtient deux médailles d’or et un grand prix de Sciences et d’innovation Week in Africa à Rabat au Maroc. A la même année, un ouvrage est à son actif: ”Dieu se moque-t-il de notre intelligence?” .

En parlant des réformes au ministère de l’enseignement pre-universitaire et de l’alphabétisation, par une prise de conscience effective, le département de l’enseignement pre-universitaire et de l’alphabétisation s’est inscrit dans la logique d’une série de formations des formateurs sans précédent. La Direction Générale de l’éducation et du Concours Scolaires quant à elle s’est engagée à travers le programme de dématérialisation et de digitalisation initié par le ministère de réduire l’implication humaine dans le processus d’organisation des examens nationaux en créant des services innovants. On peut aussi citer, la suppression du secrétariat de report manuel des anonymats sur les copies des candidats; la création de nouvelles feuilles d’examen pour faciliter la correction et la centralisation des notes; la maîtrise des effectifs des candidats; la création d’une base de données pour les diplômes étrangers; le renforcement de la sécurisation des épreuves avec l’insertion des codes (QR) par centre d’examen pour identifier la provenance des épreuves sur les réseaux sociaux; la formation et l’équipement des structures déconcentrées; l’expérimentation des caméras de surveillance dans certains centres d’examen, de correction, de centralisation et de saisie des notes spéciaux aux lauréats des différents examens nationaux session 2023; l’internement des inspecteurs impliqués dans le pre-choix, choix et conditionnement des épreuves qui a permis d’éviter les fuites de sujets, entre autres. Après les examens de cette année scolaire, Le ministre Guillaume Hawing et son cabinet envisage de prendre des dispositions draconiennes pour qualifier d’avantage l’école guinéenne. Parmi celles-ci, il y a l’inspection unique dans toutes les écoles. Chaque élève aura un identifiant unique qui sera contrôlé depuis le ministère de tutelle. Le but de cette mesure est de couper l’hémorragie liée aux mouvements des élèves, apprend-t-on. ”Le problème de l’école guinéenne se situe à tous les niveaux. Ce n’est pas seulement dans les classes d’examen. Quand on veut rectifier le tir, il faut rectifier sur toute la chaîne aussi bien au niveau des classes intermédiaires que les classes d’examen. Les dispositions draconiennes sont en gestation. Il faut freiner cette hémorragie. Certes, c’est difficile à maîtriser, mais ce n’est pas sans solution. Ce sont les inscriptions uniques dans toutes les écoles. Ça veut dire que quand tu doit quitter d’une école, tu es obligé de passer par le département. Il faut que le département sache ce qu’il y a dans le mouvement des élèves. La maîtrise du mouvement élèves dans les classes intermédiaires va s’imposer. Les bulletins scolaires seront uniformisés. Toutes les écoles de Guinée publiques et privées. Il y aura un seul bulletin à l’image des diplômes. Avant, il y avait une disparité incroyable. Mais, aujourd’hui, le diplôme est unique”, déclare le chef du département de l’enseignement pre-universitaire et de l’alphabétisation. Tous ces acquis sont à mettre à l’actif de ce ministre réformateur et son cabinet. Comme pour dire qu’il est dans l’esprit de la refondation, prôné par le Président du Conseil National du Rassemblement et du Développement CNRD), Président de la Transition, Chef de l’Etat et Chef Suprême des Armées, le colonel Mamady Doumbouya.

La Rédaction