
A l’approche de la célébration du mois saint de ramadan, c’est la course contre la montre dans les ateliers de couture. Les fidèles musulmans, pour apparaître beau, certains se dirigent vers les stylistes pour avoir un accoutrement de qualité. Mais, cette année, l’engouement reste mou.
Rencontrée dans son atelier ce mardi 18 mars 2025, à koloma Solo-Primo, relevant de la commune de Ratoma, la formatrice en coutures Dames et hommes, Jeanne koma Beavogui parle de rareté de la clientèle.
<< Pour le moment, la clientèle est rare, c’est pourquoi par jour nous pouvons recevoir trois à quatre clients. Cela est dû à la conjoncture économique que traversent certaines personnes. Les prix varient aussi selon les différents modèles. Par exemple, pour broder un habit, il faut payer 200.000 fg et d’autres modèles coûtent 100.000 fg. Je rappelle également que l’année dernière l’affluence était globalement positive par rapport à cette année >>, a fait savoir la formatrice du salon Béa couture.
Pour sa part, Mamadou Saliou Barry, résident dans la commune de Gbessia, a révélé qu’il peut faire quatre jours sans accueillir un client dans l’atelier :
<< Ici chez moi, il y a différents prix selon la qualité pour la broderie couture homme se négocie entre 200.000 à 300.000 fg, pour les dames de 400.000 à 500.000 fg. J’ai beaucoup de matériels et je travaille seul. Parce que actuellement pour trouver un apprenti, sérieux c’est des problèmes >>, conclu-t-il.
Zézé Enēma Guilavigui
CELLULE DE COM