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L’année 2024 a été marquée par des avancées stratégiques et des réalisations historiques qui renforcent le rôle central du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale (MPCI) dans le développement durable de la Guinée. Sous la conduite éclairée de Son Excellence Ismaël NABE, le ministère a consolidé sa mission de catalyseur du développement national à travers des avancées significatives dans les domaines de la coopération internationale, de la planification stratégique et du renforcement des capacités nationales.
Cet article-bilan, qui se décline en 6 parties, reflète une année d’efforts conjoints pour transformer les défis en opportunités, mobiliser des ressources sans précédent et jeter les bases d’une Guinée résolument tournée vers un avenir prospère et inclusif.
Partie 4: Statistiques et Gouvernance: Des Données pour Mieux Décider et Planifier le Développement de la Guinée
Mené sous l’impulsion du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale (MPCI), le 4e Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH4), qui approche son achèvement, représente un jalon crucial pour renforcer notre capacité de planification et jeter les bases d’un développement socio-économique inclusif et durable.
Le RGPH4 a déjà permis de collecter des données précises, fiables et actualisées sur la population, les ménages et les infrastructures d’habitation. Ces informations sont essentielles pour comprendre les dynamiques démographiques et les besoins en services de base (infrastructures, éducation, santé, etc.) afin de renforcer la capacité du gouvernement à élaborer des plans de développement sectoriels et de mieux cibler les politiques publiques en identifiant les zones les plus vulnérables et les populations les plus défavorisées.
En outre, le RGPH4 a permis à la Guinée de se conformer aux normes internationales en matière de collecte et d’analyse de données démographiques, renforçant ainsi sa crédibilité auprès des partenaires internationaux. Ces données sont désormais un outil indispensable pour attirer les investissements étrangers et mobiliser des ressources financières en faveur du développement durable.
Par ailleurs, la reprise des Schémas Régionaux d’Aménagement et de Développement (SRAD), pour la première fois en plus de quarante ans, symbolise la volonté du gouvernement de doter chaque région de la Guinée d’un cadre structurant, garantissant une exploitation optimale de nos ressources locales et une réduction des disparités régionales. Pour garantir une mise en œuvre harmonieuse, ce processus sera accompagné de Plans Régionaux de Développement (PRD), des outils de planification triennale adaptés aux spécificités locales.
Les SRAD incarnent une vision de développement territorial équilibré, où chaque région contribue à la prospérité nationale tout en exploitant son potentiel. Dans les zones minières, ils prévoient des investissements dans les infrastructures de transport et la création de zones économiques spéciales pour attirer les investisseurs et valoriser les ressources. Dans les régions agricoles, l’accent est mis sur l’irrigation, la transformation des produits agricoles et la création de marchés locaux, accompagnés de programmes de formation pour moderniser les pratiques agricoles. Enfin, dans les zones côtières et forestières, les SRAD intègrent des projets de préservation des écosystèmes et de tourisme durable, alignés sur les Objectifs de Développement Durable (ODD).
Les SRAD se distinguent par leur approche participative, impliquant les collectivités locales, la société civile et le secteur privé dans la planification. Cette démarche garantit l’alignement des priorités régionales sur les besoins des populations et renforce la légitimité des projets. Par exemple, à Kindia, les consultations locales ont permis d’identifier des besoins en eau potable et en infrastructures scolaires, tandis qu’à Kankan, les acteurs locaux ont contribué à la conception d’un projet agro-industriel.
Les SRAD améliorent la coordination des partenaires techniques et financiers (PTF), évitant les doublons et maximisant l’impact des investissements. Par exemple, à Labé, les SRAD ont permis de coordonner les efforts de la Banque mondiale et de l’Union européenne pour financer un projet intégré de développement rural. Cette coordination a également facilité la mobilisation de financements additionnels, renforçant la confiance des partenaires internationaux. Le MPCI a renforcé la coordination des interventions des partenaires techniques et financiers (PTF) à travers la mise en place d’un Site Web de cartographie des interventions des PTF. Cet outil permet de visualiser les projets en cours et de mieux coordonner les efforts des différents acteurs, évitant ainsi les doublons et maximisant l’impact des investissements.
Le RGPH-4 et les Schémas Régionaux d’Aménagement et de Développement (SRAD) sont des outils qui orientent les politiques publiques vers une réduction des disparités régionales et une allocation optimale des ressources. Ils sont une preuve de l’engagement du gouvernement à moderniser ses outils de gouvernance et à répondre aux besoins réels de sa population. Il constitue également une étape clé pour la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) et la réalisation de la vision stratégique du pays à l’horizon 2040.
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