L’heure n’est pas au bilan, ni à l’auto-satisfacton encore moins à la capitulation. Après les vagues surmontées, les tempêtes vaincues avec sérénité, la bataille de l’incertitude gagnée, le temps de la consécration, de la congratulation ou du triomphe électoral viendra couronner les efforts déployés, les sacrifices consentis.
16 ans après l’arrivée de Cellou Dalein Diallo à la tête de L’UFDG, si toutes les attentes n’ont pas été comblées, c’est parce qu’il y a eu de l’éthique dans le combat engagé, incompatible avec une victoire à la pyrrhus, une Présidence entachée de sang.
La persévérance du Président de L’UFDG, sa nature d’homme résilient, sa fibre patriotique, sa patience, à toute épreuve, le distinguent de tous les politiques pour lesquels la fin justifie les moyens.
Tout cela explique dans une large mesure la suprématie de L’UFDG sur l’échiquier politique, le statut de premier de la classe de son leader, loin devant les autres. Un succès qui aurait grisé beaucoup d’acteurs.
Malgré tout, Cellou reste égal à lui-même, L’UFDG reste humble et refuse de dormir sur ses lauriers.
D’une machine à rien, à une force redoutable et incontournable, l’UFDG, sous le leadership gagnant de Cellou peut revendiquer un parcours élogieux, une histoire glorieuse et espérer, avec déjà les défis révélés, une consécration, proche.
Le sacrifice ne sera pas vain, la patience finira par payer dans l’effort et la persévérance.
Peu importe le temps du combat, le nombre de fois qu’on trébuche ou tombe, il faut vivre d’espoirs et et comprendre que s »il arrive d’avoir un genou à terre, il n’est pas dit que la cause est pour autant perdue.
Ses militants ont de quoi être fiers pour l’immense œuvre accomplie, toutes les performances prodigieuses réalisées, à ce jour. Chacun y a mis du sien.
Sous la présidence de Cellou, l’UFDG n’a manqué à aucun rendez-vous électoral de 2010 à nos jours.
-Présidentielle de 2010, L’UFDG arrive en tête du 1er tour de l’élection avec 43,60% des suffrages contre 18,25% pour son challenger.
Une première participation, pour lui, à une élection qu’on pourrait qualifier d’un coup de réussite. Une première d’ailleurs, dans l’histoire politique de notre pays.
Au 2ème tour, contre toute attente et dans des conditions douteuses et mystérieuses, son challenger Alpha Condé s’est retrouvé avec 52,52% contre 47,48% pour le candidat de l’alliance Cellou Président.
-Législatives de 2013, l’UFDG s’est retrouvée avec 37 sièges au parlement sur 114 soit 30,5%. Le RPG, parti au pouvoir avec 53 sièges soit 46,3%. Une prouesse pour un parti d’opposition, reconnue même en dehors de nos frontières et qui confirmait la force du parti et la transversalité de son leader.
-Communales de 2018, sur les 342 communes que compte le pays, L’UFDG a remporté 2.156 sièges avec 115 communes contre 3.284 élus pour le RPG avec 187 communes, soit 54% selon les résultats officiels. Une victoire dans la douleur pour le parti présidentiel face à un parti d’opposition qui gagne du terrain et en confiance.
Présidentielle de 2020, malgré la victoire revendiquée de l’ANAD et la candidature illégale de Alpha Condé, la Cour Constitutionnelle a déclaré le RPG vainqueur avec 59,49% des suffrages contre 33,5% pour Cellou.
Un hold-up qui a entretenu un malaise profond et une crise majeure qui ont provoqué la chute du régime à peine reconduit.
Que retenir des 16 ans de Cellou Dalein Diallo à la tête de L’UFDG ?
Le sens de son combat…
Aux antipodes des politiques sans foi ni loi, Cellou prône plutôt la politique avec morale. Il prêche la paix, l’unité du pays et soutient la justice et la reconciliation. Ses actes ne trahisent pas le discours, d’où, le subliminal slogan de son parti: S’unir et bâtir. Construire une communauté nationale est une urgence absolue et être le Président de la Guinée et de tous les Guinéens sans considérations subjectives un créneau. Récipiendaire de plusieurs Prix à l’international, Cellou se distingue aussi par son riche parcours dans l’Etat, sa maîtrise de l’administration et son vaste réseau à travers le monde.
Le temps des défis, de la persévérance, de la patience et la résilience…
Patient, persévérant et résilient, le leader de l’UFDG a marqué les esprits au fil des années de son engagement politique.
Contrairement aux élucubrations de ses détracteurs, il garde la tête sur les épaules en refusant d’utiliser sa puissance populaire à des fins criminelles.
Malgré les brimades contre lui, les persécutions, l’acharnement et les mauvais procès, son capital de sympathie ne s’est jamais dégradé. Aucun volcan de colère, ni la vague de provocations n’a su l’emporter. Son pacifisme, dans la lutte politique quoique parfois incompris de ses inconditionnels, reste son épée.
L’heure de la consécration…
Après une participation éclatante à quatre (4) élections nationales dont trois (3) présidentielles, le parti UFDG occupe la tête de liste des partis les plus solides et représentatifs sur l’échiquier politique national.
Cellou, le chef de file des leaders est aujourd’hui, le plus proche du palais. Il peut être déjà, déclaré vainqueur de la future présidentielle avec une longueur d’avance. Ça ne sera que de pure formalité. C’est de notoriété publique!
16 ans après, le bilan de Cellou à la tête de L’UFDG parle de lui-même, nul besoin de rappeler son parcours inspirant, son destin singulier et l’espoir qu’il suscite.
L’UFDG d’avant Cellou et l’UFDG sous Cellou c’est un veau qui est devenu un taureau !
Par Marouane, éditorialiste.