Les conseillers Nationaux sous l’égide de Dr Dansa Kourouma, président du CNT ont examiné et adopté ce vendredi 15 décembre, trois accords. Deux (2) accords-cadres entre la République de Guinée et la Banque islamique de développement (BID) et un accord de coopération entre la République de Guinée et la république du Burkina-Faso en matière de protection civile.
Selon le rapport, l’Accord de subvention entre la Banque Islamique de Développement (BID) et la République de Guinée rentre dans le cadre : « de financement du programme régional de soutien au renforcement des entreprises féminines dans la chaine de valeur du riz en Afrique de l’Ouest, pour un montant total de douze millions deux cent cinquante mille dollars US (12 250 000 dollars US) dont 2.676 .150 USD pour le soutien aux entreprises dirigées /détenues par les femmes en Guinée, objet de la présente convention. Il est important de préciser que 11 250 000 dollars US sont prélevés sur les ressources de la BID, et que le PNUD contribue à hauteur de 1 000 000 de dollars. A travers ce financement, « la BID consent accorder à la République de Guinée un crédit d’un montant de 2 millions de dollars US composé de : Sept cent quarante mille (740 000 ) dinars islamiques, soit un million (1 000 000) de dollars US, sur ses propres ressources, et Un million (1 000 000) de dollars US sur les ressources de sa filiale ‘’Fonds de Solidarité Islamique pour le Développement’’ (FSID)», a indiqué Honorable Fatima CAMARA, Rapporteure Générale.
« Ce projet sera mis en œuvre dans les préfectures de Boké, Boffa et Coyah pour la zone côtière, Dinguiraye et Siguiri en Haute Guinée. Ces emplacements sont sélectionnés à cause du potentiel rizicole, la forte consommation de riz et la présence des débouchés (sociétés minières) dans lesdites zones d’une part, et en tenant compte des interventions antérieures de la BID, d’autre part», a-t-elle précisé.
Abordant le rapport sur l’accord de prêt entre la République de Guinée et la Banque Islamique de Développement (BID), dans le cadre du financement du Programme Régional de Cartographie de la Fertilité des sols en Afrique de l’Ouest (PRCFS), elle annonce : «l’objectif de ce programme est de : cartographier les sols dans les principales zones agricoles ciblées ; élaborer des recommandations de gestion des engrais et de la fertilité des sols pour les agriculteurs, l’industrie des engrais et les autres parties prenantes; renforcer la capacité des institutions agricoles nationales, à effectuer un diagnostic solide de la fertilité des sols et des recommandations sur les engrais ; sensibiliser les parties prenantes, en particulier l’industrie des engrais et les associations d’agriculteurs, sur l’importance d’accroitre l’accès et l’utilisation des engrais appropriés, et des bonnes pratiques agronomiques associées», a fait savoir honorable Fatima Camara avant d’indiquer:
«l’accord comprend un préambule qui réaffirme l’importance des liens historiques d’amitié et de solidarité entre les deux pays et la nécessité de renforcer la coopération dans le domaine de la protection civile face à l’augmentation des risques et catastrophes d’origine humaine et naturelle», a-t-elle rajouté.
Il faut indiquer que le troisième texte de loi adopté qui s’inscrit dans le cadre du raffermissement des liens d’amitié, de fraternité et d’assistance mutuelle entre la Guinée et le Burkina Faso, porte sur la Protection Civile, sujet et enjeu d’importance capitale pour les deux pays, en particulier la Guinée.
Mansaré Naby Moussa