En mission de travail à Tokyo, au Japon, le ministre du Plan et de la Coopération Internationale, Monsieur Ismaël NABE et sa suite ont rencontré plusieurs partenaires au développement. Au menu de ces multiples contacts, le renforcement du capital humain, le développement du secteur privé, l’implication des coopérants japonais dans le Programme Simandou 2040, sont autant de sujets débattus à chaque rencontre. Des actes qui pourront mieux guider la Guinée sur son ambitieux chemin de développement exprimé sous l’ambition du Chef de l’Etat vers un développement inclusif et harmonieux.
Au nombre des visites et rencontres de haut niveaux opérées par le Ministre Ismaël NABE, figurent celle effectuée au siège de la JICA, qui est l’agence japonaise de Coopération internationale. Une agence de mise en œuvre de l’aide publique au développement (APD) japonaise dont le but est de soutenir le développement socio-économique, le redressement ou la stabilité économique des régions ou pays en développement comme la Guinée.
Avec la JICA, la Guinée veut se positionner pour le développement du secteur privé japonais en Guinée. Les entreprises japonaises doivent s’intéresser au Projet Simandou à travers les cinq piliers, et aussi que le secteur privé guinéen souhaite bénéficier du partage d’expérience japonaise en affaires.
A travers le ministère du Plan et de la Coopération internationale, le Gouvernement guinéen sous la clairvoyance du Président de la République, il s’agit aussi de mettre l’accent sur les initiatives du nouveau Gouvernement portant sur la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption en Guinée et l’attraction des investissements directs étrangers à travers des projets pertinents et structurants, notamment dans le Secteur Minier, l’Énergie, l’Agriculture, la pêche les nouvelles Technologies, l’éducation, la santé, le secteur financier vert et les assurances.
Sur un aspect tout à fait politique axé sur un retour à l’ordre constitutionnel, le discours de nouvel an 2024-2025 du Chef de l’Etat, le Général d’armée Mamadi DOUMBOUYA s’est exprimé sur l’évolution de la rédaction de la Constitution et les préparatifs pour le référendum prévu avant le mois de mars.
Il a aussi réitéré sa vision sur le méga projet Simandou 2040 qui est un tournant décisif pour le Japon avec un nombre d’initiatives prévues en cette période, d’après les échanges que nous avons eues en Côte d’ivoire lors du forum Économique Japon Afrique pour le secteur Public-Privé à travers entre autres :
– La volonté du Japon à accélérer les échanges avec l’Afrique. D’après les échanges lors du Forum Économique Japon Afrique Public-privé tenu récemment à Abidjan, un budget supplémentaire de 1 milliard de dollars est prévu pour booster les investissements en Afrique, dans le domaine des infrastructures, l’énergie, l’eau, la santé, des finances vertes et de la logistique. C’est pourquoi le Gouvernement guinéen entend valoriser ces rencontres bilatérales en vue de positionner le secteur privé guinéen et le partenariat public-privé au cœur de la coopération avec les entreprises japonaises.
Au japon, l’une des raisons de ce déplacement est de plaider pour la participation de la Guinée au 9ème TICAD prévue en Aout 2025 et aux prochains TICAD. Cette discussion avait déjà été engagée en Côte d’Ivoire et le gouvernement est très content qu’une mission des Affaires Etrangères (Directeur de la division Afrique).
– Par rapport à l’invitation des pays africains à participer à l’expo 2025 en Avril 2025, la République de Guinée prendra toutes ses dispositions en collaboration avec l’Ambassade du Japon en Guinée et le bureau de la JICA Guinée.
– S’informer sur la sollicitation du Gouvernement guinéen concernant l’assistance alimentaire à la Guinée.
– Réitérer la volonté du Gouvernement guinéen de travailler avec le Japon pour l’émergence économique de la Guinée et de toute l’Afrique, mais aussi de guider le continent vers son meilleur avenir.
– La jeunesse africaine a besoin de travailler pour éviter d’aller en méditerranée et pour cela les Etats africains dont la République de Guinée sont disposés à faciliter au japon les opportunités de son secteur privé d’investir en Guinée et en Afrique/
– Enfin réaffirmer l’engagement de la Guinée à respecter la charte des Nations Unies, pour garantir une paix durable et le développement économique et social en faveur de ses populations à travers le Programme SIMANDOU 2040.
L’implémentation d’un Programme « Chaire JICA » est salutaire non seulement pour le milieu estudiantin, mais aussi pour les enseignants, les professeurs chercheurs, les chercheurs désignés des universités ciblées mais aussi et surtout les administrations publiques concernées. Saluer le lancement de la chaire JICA en Guinée ainsi que l’engagement du Professeur Motoki TAKAHASHI et toutes les équipes de la JICA au siège et sur le terrain.
Dans le cadre du renforcement du capital humain, le Ministre du Plan et de la Coopération internationale a plaidé en vue de voir davantage de cadres de l’administration publique, les étudiants et les chercheurs bénéficier davantage de bourses de formation dans les universités et écoles techniques du japon. S’informer du quota que la JICA peut attribuer à la république de Guinée dans ce domaine.
– Solliciter le financement du projet d’extension de l’université de SONFONIA et le renforcement de la coopération interuniversitaire avec au moins une des Universités de Tokyo pour la recherche et l’enseignement fondamental.
– Solliciter la signature d’un mémorandum d’entente en vue de faciliter le renforcement des capacités des cadres du Ministère du Plan et de la Coopération internationale, en Planifications Stratégique et spatiale pour renforcer les STRAD, en formations et stages statistiques et en coopération au développement en vue de donner la possibilité aux cadres de mon département de bien pouvoir accompagner la mise en œuvre du nouveau programme SIMANDOU2040.
Solliciter l’appui de la JICA pour organiser une mission de rencontres interuniversitaires entre le Recteur de l’Université de Sonfonia et celui d’une des universités de Tokyo, en vue de parvenir à un accord plus structuré de coopération dans l’enseignement fondamental et la recherche scientifique.
De cette institution, le Chef de mission et sa délégation tirent assez d’enseignements et sont rassurés, quant à l’appui de ces partenaires pour un développement harmonieux de la Guinée. Une opération de charme des autorités guinéennes vers la 4ème économie mondiale.
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