Coups d’Etat dans la sous-région: « il faut que la CEDEAO sorte ses muscles », Aboubacar Soumah

Le président du parti GDE depuis le Sénégal condamne les coups d’Etat en Afrique de l’Ouest. Aboubacar Soumah invite  la CEDAO à prendre des sanctions fermes contre les juntes du Niger, du Mali, de la Guinée et du Burkina Fasso.

Contrairement au président de l’UFDG Cellou Dalein Diallo, l’ancien député estime que tous les coups d’Etat sont à condamner. Pour lui, pas de deux poids deux mesures.

« Nous sommes dans quelle planète maintenant là où un coup d’Etat peut-être qualifié de bon et un autre de mauvais? Tous les coups d’Etats sont mauvais. La situation qui prévaut maintenant, si on continue dessus, nous les Hommes politiques qui avons tout abandonné pour créer des institutions politiques qu’on appelle partis politiques pour conquérir les pouvoirs, et c’est nos armées qui sont appuyées, nourris, logés et équipés par nos contributions en matière: d’impôt, taxes et autres, qui prennent des armes contre le peuple, contre les institutions démocratiquement élues. La conséquence a tiré dans çà, personne ne doit utiliser les partis politiques comme le pouvoir peut-être conquis par les armes, chacun n’a qu’à s’armer…», a dit cet acteur politique. 

Au vu d’ Aboubacar, l’arrivée des militaires au pouvoir est un désastre pour les pays. 

« Les petits militaires banbens qui viennent là c’est juste une question d’ambition. Ils ne savent rien faire, ils ne peuvent rien apporter au pays, ils vont mélanger tout, détruire tout… Les africains aujourd’hui, tout homme sérieux, honnête, est contre la politique française. Mais pour nous celui qui est à la tête du coup d’Etat, il est français de nationalité, son épouse est française et c’est un légionnaire français», estime le président du GDE.

« Il faut les  déloger, il faut que la CEDEAO arrive à déloger ceux du Niger d’abord, qui ne doivent pas s’installer du tout, comme ils ont commencé la démarche avec les trois (3) autres pays ( La Guinée, le Mali et le Burkina). Ces chronogrammes doivent être respectés ou on les délogent, il faudrait que la CEDEAO sortent ses miscles maintenant», a laissé entendre Aboubacar Soumah chez nos confrères de Fim-fm.

Olladi-Ibrahima

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