L’audience de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières de ce mercredi, 14 juin 2024, n’a pas pu se suivre dans l’affaire Oyo Guilavogui contre l’Etat guinéen. En effet, le collège d’avocats de l’ancien ministre d’Etat, ministre de l’Environnement et du Développement Durable se retire du procès. Le mobile invoqué par ces hommes en noir est que le parquet de la CRIEF n’a plus d’arguments, il fait défiler les anciens travailleurs de la Sotelgui qui ont été indemnités. ”Malgré le témoignage de l’administrateur général de l’agence centrale des Grands Projets qui est venu confirmer devant la barre que l’argent (50 millions de dollars) n’est pas venu dans les caisse de l’Etat. Malgré le témoignage de la direction de Huawei qui dit aussi que l’argent n’est pas venu dans les caisses de l’Etat. Et malgré les autres multiples témoins. Puisque, le ministère public de la CRIEF n’a plus d’arguments, il fait passer des anciens employés de la Sotelgui de par devant la barre pour charger notre client. Aujourd’hui, le parquet nous fait croire qu’il faut encore renvoyer cette affaire. Ça fait 13 mois que Oyé Guilavogui est en prison sans preuves. Nous mesurons toutes les conséquences. Le problème est que quand l’avocat continue de suivre un tel procès, ce qu’il cautionne la détention de son client. Il cautionne l’injustice qu’on en tirera toutes les conséquences de droit. Ce que nous avons toujours sollicité, on veut les réquisitions et plaidoiries. Mais, il continue à faire défiler des anciens travailleurs de la Sotelgui. Si on continue avec ce procès-là, nous cautionnons l’injustice. On ne va pas le faire. Nous ne sommes pas des marionnettes”, déclare Maître Amadou Doumbouya, un des conseil de Oyé Guilavogui.
Ainsi, comme le voit, cette affaire qui oppose, l’ancien ministre d’Etat, ministre de l’environnement et du Développement Durable, Oyé Guilavogui à l’Etat guinéen est loin de connaître son épilogue.
La Rédaction