Le premier ministre chef du gouvernement Amadou Oury Bah a devant les conseillers nationaux de transition (CNT) ce lundi, 27 Mia 2024, présenté son discours de politique générale de gouvernement. L’une des parties essentielles qui a retenu l’attention des participants est celle concernant le volet de la desserte en courant electrique.
Sur ce sujet, le premier ministre a dans sa communication fait savoir que la politique de desserte immédiate d’électricité en Guinée, l’année prochaine, le gouvernement compte avoir 500 méga watt au minimum pour l’énergie solaire, avec un coût qui s’élève à 500 millions de dollars, seulement.
«Face à la dégradation de la desserte en électricité, nous avons engagé dès ma prise de fonction, des consultations et négociations pour des solutions permettant la desserte immédiate en électricité.
Dans le cadre de l’intégration régionale est des projets d’interconnexion, les négociations avec le gouvernement du Sénégal et la Côte d’ivoire ont permis de disposer de l’énergie permettant de faire face à l’urgence. Cela ne veut pas dire que c’est la solution définitive, mais c’est la solution la plus humainement acceptable.
La plus politiquement réaliste, la plus financièrement réaliste pour ne pas rentrer dans une logique d’un centre flottant qui nous coûterait au bas mot, près de 900 millions de dollars. Avec simplement 500 millions de dollars on est en capacité de résoudre notre problème d’électricité.
Cette question de l’électricité sur 8 mille milliards de transfert, près de 4 mille milliards sont orientés vers le secteur de l’énergie, et pour quel résultat ? Nous avons engagé des discussions avec d’autres partenaires pour le développement en Guinée de 500 méga watt d’énergie solaire. Ceci est un engagement du gouvernement, nous ne pouvons pas accepter que l’année prochaine, pour le mois de mars ou Avril, que nous soyons dans une situation que nous avons connue récemment. 500 méga watt sera le minimum en énergie solaire et nous voulons que cela soit mis en œuvre le plus rapidement possible.
Deuxièmement, ce qui doit être mis en œuvre ne coûte rien financièrement à la collectivité publique dans le contexte actuel. Nous ne voyons plus nous engager dans un processus ou on produit de l’électricité pour le vendre à EDG. La puissance publique doit posséder les infrastructures qui seront mises en place dans un bref délai», a fait savoir le Premier ministre.
Abdoulaye Bouka Barry
CELLULE DE COM