A la prise du pouvoir par le Comité National du Rassemblement et pour le Développement (CNRD), les militaires au pouvoir avaient affirmé que la justice allait être la boussole de leur gouvernance. Chose qui est entrain d’être une réalité. Y a cas voir les résultats sur le terrain. Le ministre de la Justice et des Droits de l’homme conduit la politique pénale déterminée par le gouvernement. Il veille à la cohérence de son application sur toute l’étendue du territoire national. Ainsi, le CNRD à fait de la lutte contre la corruption réputée endémique en Guinée, l’un de ces grands combats proclamés. Et de nombreux anciens responsables sont détenus dans ce cadre. Moralisation de la vie publique, à ce niveau, les poursuites sont engagées pour des faits présumés de corruption, enrichissement illicite, blanchiment d’argent, faux et usage de faux en écriture publique, détournement de derniers publics et complicité gouvernement de Transition, dirigé par le Docteur Bernard Goumou, dans sa politique de Moralisation de la vie publique, s’est fixé comme objectif, la lutte contre les Infractions Économiques et Financières. De la volonté de justice proclamée par la junte, le procès de l’ancien chef de l’Etat, le capitaine Moussa Dadis Camara et de ses co accusés s’est ouvert en septembre dernier devant un tribunal de Conakry. Où ils répondent de l’effroyable massacre commis le 28 septembre 2009 dans le stade éponyme. Ce n’est pas tout, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Charles Alphonse White s’attelle à la réalisation des infrastructures devant abriter les justice de paix et Tribunaux de Première instance. Sans occulter la remise à niveau des greffiers et magistrats au Centre de perfectionnement dudit ministère. Ce Centre qui a d’ailleurs subit une mutation institutionnelle, en bénéficiant d’un toilettage. Il y a aussi, le projet d’extension des maison d’arrêt, ceci, dans le cadre des conditions optimales de sécurité.
La Rédaction