(Agence Ecofin) – Pour maintenir son rythme de croissance, les économies africaines auront encore besoin de leurs gouvernements. Mais ces derniers sont déjà sous pression selon la CEA, même si de nombreux exemples montrent que la hausse des déficits publics est la voie inévitable pour réduire les inégalités dans la région.
Un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) présenté lors de la 55e Conférence des ministres africains en charge des Finances, de l’Economie et de la Planification a révélé que les budgets des pays africains pourraient ne pas être suffisants pour soutenir la croissance économique récemment constatée sur le continent.
Bien que les dépenses publiques aient soutenu la croissance économique de l’Afrique, les exportations nettes ont été négatives et les prix des produits importés ont augmenté en raison d’une conjoncture internationale défavorable, rajoutant plus de pressions sur les monnaies des pays qui subissent déjà les effets de la hausse du dollar US.
Les disparités économiques entre les régions africaines ont également été soulignées, avec une croissance plus faible en Afrique australe et un ralentissement économique en République sud-africaine et au Nigeria, deux économies importantes de la région. En revanche, l’Afrique du Nord, qui bénéficie d’une industrie tournée vers la satisfaction de la demande européenne, continue de connaître une croissance solide à hauteur de 5%.
La CEA a également noté que les pays africains font face à des difficultés pour mobiliser des ressources supplémentaires, car les déficits publics ont atteint 5% du PIB en 2022 et que le niveau d’endettement, déjà à 64% du PIB, est considéré comme non soutenable par rapport à la norme de soutenabilité de 60% recommandée par le Fonds monétaire international (FMI).
Néanmoins, il convient de noter que la hausse des déficits publics n’est pas nécessairement incompatible avec la croissance, comme le montrent les pays développés. L’Afrique du Nord, par exemple, affiche un déficit public de 6,5% du PIB tout en connaissant une croissance vigoureuse. Des données officielles indiquent également que le déficit public des pays africains pour 2021 est inférieur à celui des pays développés.
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