Mardi dernier, dans la ville de Nanterre, à la périphérie de Paris, un policier a tué un jeune de 17 ans d’origine algérienne, à un poste de contrôle de la police.
L’incident a entraîné sa mort tragique, alors que la balle lui a percé le bras gauche et la poitrine, le laissant sans vie.
Depuis lors, les manifestations condamnant la fusillade se poursuivent et ne montrent aucun signe de ralentissement.
La France a maintenant été témoin de cinq jours consécutifs de manifestations violentes à divers endroits.
Dans la nuit de samedi 1er juillet dernier, la police française a arrêté 719 personnes.
Les images et vidéos choquantes qui circulent dépeignent l’intensité et la violence de ces manifestations, alors que les gens exigent la justice pour Nahel et l’égalité de traitement de la part des forces de sécurité.
Cette vague de protestations représente le défi le plus important auquel le gouvernement français est confronté depuis qu’Emmanuel Macron a pris la présidence, dépassant même l’impact du mouvement des gilets jaunes.
La grand-mère de Nahel : Je veux que tout cela s’arrête
Jusqu’à récemment, la famille de Nahel était restée pour la plupart silencieuse, mais au cours des dernières heures, sa grand-mère, Nadia, s’est manifestée pour parler au média BFMTV.
“Je veux que tout cela s’arrête, je dis aux gens qui cassent les choses d’arrêter et de ne pas détruire les écoles”, a noté Nadia.
“Ne détruisez pas les écoles, ne détruisez pas les bus, parce que ce sont les mères qui les utilisent.”
La grand-mère de Nahel reconnaît être “fatiguée” par la situation, mais reconnaît que celle qui passe le pire moment est la mère de Nahel, qui “n’a plus de vie”.
D’un autre côté, elle ne peut pas comprendre le soutien que reçoit le policier qui a assassiné son petit-fils.
Un article publié par Jean Messiha est la cible des critiques de la grand-mère de Nahel. L’article dit que le policier n’a fait que “fait son travail et maintenant il en paie un prix élevé”.
“Ça me brise le cœur”, a ajouté Nadia.