la Première dame suscite un débat controversé avec ses propos sur les migrants nigérians

Dans une interview accordée à la chaîne d’information nigériane AriseNewsTV , la Première dame du Nigeria, Remi Tinubu, a exprimé des opinions controversées sur les philosophies du travail des Nigérians. Son opinion était concentrée sur l’actuelle épidémie d’émigration (communément appelée Japa) qui frappe le pays. Son opinion a depuis suscité des conversations sur les réseaux sociaux, depuis la diffusion du clip viral.

L’épouse du président, la sénatrice Oluremi Tinubu, a souligné une fois de plus la nécessité pour les Nigérians d’adopter une économie agro-alimentaire, comme le rapporte AriseNews.

Lors de la rencontre avec la vice-secrétaire générale des Nations Unies, Amina Mohammed, dans son bureau à la State House, à Abuja, elle a affirmé que l’agriculture était la clé pour soutenir l’économie, surtout si l’on considère ce que représentent les initiatives d’espoir renouvelées du président.

« Le président a pris les bonnes décisions. Ces décisions nous aideront à construire un Nigeria plus respecté. Nous devrions être plus responsables en tant que peuple en ce qui concerne nos ressources », a-t-elle déclaré.

Mais c’est une vidéo devenue virale d’elle discutant de la situation de l’émigration au Nigeria qui a suscité l’intérêt du public. Dans la vidéo, elle a exprimé son mécontentement face à la vitesse à laquelle les Nigérians fuient le pays, affirmant que les professions que les Nigérians ont refusé d’entreprendre dans leur propre pays, ils les font volontiers à l’étranger.

Elle a commencé par souligner que les Nigérians peuvent s’entraider en utilisant l’argent dépensé pour les fêtes pour s’entraider.

« Nigériens, nous pouvons nous entraider. Au rythme où nous faisons des fêtes, pourquoi n’utilisons-nous pas l’argent pour aider votre voisin, jusqu’à ce que nous puissions nous relever », a-t- elle déclaré. « Le gouvernement n’est pas obligé de donner de la nourriture à tout le monde », a-t-elle ajouté.

« Même tous ces gens qui vont à Japa, ils y vont, quel travail vas-tu faire ? Un travail qu’on refuse de faire chez soi, là où on a des proches, on finit par aller les faire. Même avec toute leur éducation, ils conduisent des taxis, mais ils ne conduiront pas de taxi ici », a-t- elle déclaré.


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