
Nintendo n’est pas le champion de la réparabilité. La Switch 1 n’était déjà pas un modèle dans le genre, mais le constructeur n’a fait absolument aucun effort pour la Switch 2.
La Switch 2 n’est pas un modèle de réparabilité. Pire encore, depuis 2017 et la première génération de la console hybride, Nintendo n’a absolument pas évolué sur cette question, alors qu’elle s’est imposée dans le débat public — et dans les législations aux États-Unis et en Europe. iFixit a réalisé son traditionnel démontage et n’a pu que constater l’absence d’effort de la part du constructeur.
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Zéro effort de la part de Nintendo
Les sticks des Joy-Con de la Switch 2 reprennent la même technologie que leurs prédécesseurs. Résultat : le drift, cette affection qui provoque des mouvements fantômes pour les personnages à l’écran, risque bien de revenir hanter les joueurs d’ici quelques mois.
La batterie, solidement collée au châssis, est très difficile à retirer et donc, à remplacer. De nombreux adhésifs compliquent l’accès aux entrailles (certains cachent même des vis). Le stockage, le lecteur de cartouche et les ports de recharge sont soudés. Nintendo a aussi multiplié le nombre de vis de différentes formes : il va falloir être bien équipé et méticuleux pour le remontage de la console après la réparation.
Au bout du compte, la Switch 2 écope d’une note de réparabilité de 3 sur 10, alors que la note de la Switch 1 (qui n’était déjà pas un modèle en la matière) a été rétrogradée à 4 sur 10. Nintendo n’arrange pas son cas en ne proposant aucun service d’achat de pièces détachées officielles ni guides officiels de réparation. Cela risque de poser de sérieux problèmes dans les pays où des lois imposent ces dispositions aux fabricants.
Lire Nintendo Switch 2 : premier bilan, 5 points forts et 5 points faibles
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