(Agence Ecofin) – Le gouvernement nigérian compte sur une bonne performance du secteur fiscal pour financer son budget de l’année 2023. Des réformes sont prévues en ce sens afin de booster davantage ce secteur, qui enregistre déjà une croissance positive.
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) générée par le gouvernement du Nigeria au 4e trimestre 2022 est en hausse de 11,5% par rapport au trimestre précédent. L’information émane d’un rapport du NBS, le Bureau national des statistiques du pays, publié mercredi 8 mars.
En effet, la TVA, pour le dernier trimestre de 2022, a dépassé 1,5 milliard de dollars, contre environ 1,35 milliard de dollars au troisième. Cette recette est constituée de 886,3 millions de dollars de paiements locaux et de 347,1 millions de dollars de TVA étrangère. La TVA à l’importation y a contribué à hauteur de 281 millions de dollars.
« En glissement trimestriel, les arts, spectacles et activités récréatives ont enregistré le taux de croissance le plus élevé avec 43,82%, suivi par la santé humaine et l’action sociale avec 35,82%. En revanche, l’agriculture, la sylviculture et la pêche ont connu le taux de croissance le plus faible avec 30,12%, suivi par les activités des organisations et organismes extraterritoriaux avec 19,81% », indique le rapport.
Par secteur d’activités, le NBS précise que ceux qui ont le plus contribué à cette performance, entre octobre et décembre 2022, sont « l’industrie manufacturière avec 32,17% ; l’information et la communication avec 18,05% ; et l’administration publique et la défense, la sécurité sociale obligatoire avec 9,87% ». En glissement annuel, les collectes de TVA au 4e trimestre 2022 ont enregistré une augmentation de 23,71% par rapport au quatrième trimestre 2021.
Bien que le secteur soit en progression, les autorités nigérianes prévoient une série de mesures pour renforcer davantage le taux de mobilisation des recettes fiscales, qui était l’un des plus faibles d’Afrique en 2020, selon l’OCDE. Le gouvernement mise essentiellement sur la fiscalité pour financer son budget 2023.
Notons que, dans cette optique de renforcement, la possibilité d’imposer un droit d’accise de 5% sur les services de télécommunications fournis dans le pays en 2023 a été évoquée. Un projet sujet à controverse dans le pays. L’Association nationale des abonnés aux télécommunications (NATCOMS) a d’ailleurs intenté un procès au gouvernement fédéral en février passé, à cause du projet.
Jean-Marc Gogbeu
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