Les opérations de fermeture des cliniques et pharmacies clandestines se déroulent dans la préfecture de Labé. À ce jour, les autorités sanitaires ont procédé à la saisie des médicaments sur le marché central et à la fermeture des cliniques et pharmacies clandestines. D’autres détenteurs ont été mis à la disposition de la gendarmerie.
Rencontré par notre correspondant régional, Docteur Kassié Fangamou, inspecteur régional de la santé, a insisté sur l’objectif de la mission : « L’objectif principal des opérations que nous menons actuellement sur le terrain est de préserver la santé de la population guinéenne en se débarrassant de tous les produits contrefaits qui nuisent à la santé. Il s’agit spécifiquement de lutter contre les pratiques médicales et paramédicales illicites et même la contrefaçon des médicaments. Nous devons passer en revue toutes les structures de soins pour éliminer la population des structures clandestines, telles que les cliniques et les cabinets qui produisent des soins ne respectant pas les normes et constituant un danger. Qui ne sont pas gérés par des professionnels de la pharmacie doivent être complètement débarrassés de la population, même pour les pharmacies sans autorisation légale », a-t-il indiqué avant d’ajouter plus loin.
« Nous demandons aux pharmacies privées de baisser les prix pour que la population puisse vraiment se soulager. Quant aux populations de Labé, nous les exhortons à cesser d’acheter des médicaments sur les marchés. Ceux qui les revendent à un prix abordable ne sont pas des médicaments et sont stockés dans des conditions inadéquates », a lancé l’inspecteur régional de la santé.
Le substitut du procureur, membre de la sous-commission préfectorale, parle d’une punition sévère : « La loi stipule qu’il faut réunir un certain nombre de conditions pour exercer ces activités, et si ces conditions ne sont pas remplies, on se retrouve dans l’exercice illégal de la profession. Des produits ont été saisis, des cliniques et pharmacies clandestines ont été fermées, des personnes ont été interpellées. Ces individus, exerçant ces activités en violation de la loi, sont dans les locaux des gendarmeries et commissariats. Ils sont en train d’être entendus sur procès-verbal pour être déférés à la justice. Ils ne sont pas reconnus par l’État, et ils exercent ces activités en violation de la loi. Les sanctions sont sévères », a prévenu Cea Vice Gamie.
Boubacar Garki Diallo, correspondant régional de Kalenews.org à Labé
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