S’exprimant sur l’arrestation des activistes de la société civile guinéenne, l’ex ministre de l’Agriculture et de l’Élevage a déclaré jeudi, 11 juillet 2024, que « dans un contexte transitoire, les solutions de pacification pérennes s’obtiennent plus facilement autour de la table d’un dialogue sincère que dans les tribunaux, les prisons ou les rues ». Comme il fallait s’y attendre, la sortie de Mamoudou Nagnalen Barry n’a pas fait des heureux au sein du régime militaire dirigé par le Général Mamadi Doumbouya. C’est le cas notamment du directeur général du Fonds de développement social et de l’indigence (FDSI) qui donne une leçon de morale.
Sans se voiler la face, Lansana Diawara martèle : « le jour où je serai remercié par le président de la République le général Mamadi Doumbouya, je ne parlerai jamais de cette transition en mal, ni ne critiquerai ses dirigeants en public ou en privé. Si l’on n’est plus dans un système qu’on a servi des années durant, le bon sens voudrait qu’on la ferme. Ça s’appelle de la dignité et de la reconnaissance. Se taire est la meilleure manière de garder l’honneur. L’on ne le fait pas pour les autorités de la transition mais pour soi-même. L’opportunisme à tous les coups est un vilain défaut », a-t-il lâché.
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