Renault 5
La star annoncée de cette année va-t-elle tenir toutes ses promesses ? La R5 n’est pas uniquement un retour aux affaires d’une gloire passée. C’est aussi, et nous avons tendance à l’oublier, la remplaçante de la Zoé, le modèle électrique emblématique de Renault. Comment une citadine électrique accessible a réussi à devenir la voiture la plus attendue de l’année ?
Parce qu’en plus de titiller la fibre nostalgique de certains conducteurs et d’alimenter un teasing constant depuis près de trois ans, Renault s’est aussi évertué à doter son prochain modèle d’une fiche technique solide à un prix somme toute accessible. Promise à un tarif inférieur à 25 000 euros (dans sa version d’entrée de gamme), la R5 sera proposée en deux versions de batteries (40 ou 52 kWh) permettant de viser jusqu’à 400 km d’autonomie.
Son design attractif, son habitacle propulsé par Google Automotive ou encore ses fonctions V2L (vehicle to load) et V2G (Vehicle to Greed) permettant d’utiliser la batterie de la voiture pour recharger d’autres appareils, sont d’autres éléments qui participent à l’engouement assez rare qui accompagne le lancement d’une voiture citadine française.
Lire : R5 vs Citroën ë-C3 : le match des électriques pas chères made in France
Citroën ë-C3
Le Losange ne pourra pas tirer toute la couverture a lui cette année. Renault a certes sorti le grand jeu (et un nombre incalculable de teaser) avec sa R5, il n’en demeure pas moins qu’il sera confronté à la dure réalité des prix. Et à ce jeu-là, c’est un autre constructeur français qui a frappé plus fort. Citroën a dévoilé, mi-octobre, l’un des véhicules électriques les plus prometteurs de l’année. L’ë-C3 ne va pas chercher du côté de la performance, non, mais sa fiche technique se révèle diabolique. Petit prix (moins de 23 000 euros), batterie respectable (320 km d’autonomie) et une finition bien supérieure à la Dacia Spring, le seul modèle disponible dans cette gamme de prix.
Citroën se paye en plus le luxe d’un look assez dynamique et même d’une recharge rapide plus puissante que sur l’actuelle e-208. C’est simple, sur la papier, l’ë-C3 n’a presque pas de défauts. Il nous tarde donc de l’essayer pour nous en faire plus qu’une idée.
Peugeot e-3008 (et e-5008)
C’est une star du thermique qui passe (enfin) à l’électrique. La e-3008 et son pendant 7 places, le e-5008 font assurément partie des modèles majeurs de 2024. Transformé en SUV coupé, ce gros bébé frappé du lion (4,54 m) sera décliné en trois versions, toutes dotées d’une autonomie conséquente. Jugez plutôt : l’entrée de gamme en 73 kWh annonce 525 km en une seule charge. Quant à la version grande autonomie, elle devrait dépasser les 700 km grâce à son bloc de 98 kWh. Pour sa troisième version, la reine des familiales pourra se targuer d’une autonomie supérieure au Model Y, mais aussi au futur Renault Scénic E-Tech, ses deux concurrents naturels.
Enfin, dernière bonne nouvelle qui ne fait qu’augmenter l’attente autour de la lionne. L’e-3008, sans doute dans sa version d’entrée de gamme, sera éligible au bonus écologique. Un argument supplémentaire qui pourrait lui être très favorable au moment de sortir le chéquier.
Audi Q6 e-tron
Dans cette liste des voitures électriques les plus attendues de l’année, la Q6 e-tron est sans doute celle à qui il reste le moins de secrets. Nous savons tout ou presque de la future berline d’Audi. Design extérieur (quasi définitif) et intérieur, fiche technique, puissance moteur, autonomie… la marque aux anneaux a pris soin de distiller les informations avec soin et au compte-gouttes.
C’est ainsi que nous avons pu découvrir, entre autres, que le Q6 serait le théâtre du plus grand changement d’habitacle pour Audi depuis près d’une décennie. Mais là n’est pas la seule raison justifiant de la présence de la Q6 dans cette liste. Le premier modèle d’Audi sous la plateforme PPE en 800 V devrait être un « petit » monstre de puissance (600 ch) doté tout de même d’une belle autonomie grâce à une batterie de 100 kW environ. Dernière bonne nouvelle : l’Audi Q6 e-tron est quasiment là, sa commercialisation est prévue en février.
Porsche Macan
Celui-ci, on ne l’espérait plus ! C’est finalement en 2024 après de longs mois d’attente que Porsche dévoilera son second modèle 100 % électrique. L’étonnant Taycan sera rejoint par la déclinaison électrique du véhicule le plus vendu de la marque allemande, le Macan. Le SUV compact de Porsche ne devrait évidemment pas faire les choses comme les autres. Avec plus de 1 000 Nm de couple, bâti sur une plateforme 800 V et doté de fonctionnalités poussées comme les roues directrices arrière ou les suspensions pilotées, il commence à dévoiler une fiche technique de compétition.
D’ailleurs, nos premières impressions à bord du bolide, nous confirment que c’est un modèle qui marquera à coup sûr l’année 2024.
Fiat Panda électrique
Si les regards se tourneront immédiatement vers sa cousine, la Citroën e-C3, une autre citadine du groupe Stellantis pourrait bien créer l’événement en 2024. Même plateforme et même fiche technique que son alternative aux chevrons, mais probablement à un tarif légèrement plus attractif, la Panda électrique devrait, elle aussi, être déclinée en deux versions et autant de types de batterie.
En effet, il se murmure que la Pandina pourra parcourir, au choix, 200 ou 320 km, et que son prix oscillera entre 20 000 et 23 000 euros selon la taille de la batterie. Fiat devrait officialiser sa citadine électrique d’ici la fin de l’année avant de lancer sa production en 2025.
Lancia Ypsilon
Le retour de Lancia au premier plan n’est plus une hypothèse. La marque culte italienne a prévu de lancer sa reconquête du marché en 2024… et en électrique. Propriété du groupe Stellantis, le constructeur souhaite à tout prix se différencier des Peugeot et autres Opel. En conséquence, bien qu’il adopte la même plateforme et qu’il soit proche en termes de performances d’une Jeep Avenger, par exemple, son prochain Ypsilon pourrait bien adopter un style très original et des finitions premium.
Mini Aceman
Le renouvellement de la Mini SE ne sera pas la seule nouveauté mini en 2024. Le constructeur britannique, propriété de BMW prépare également une version Aceman, très attendue. Et pour cause, celle-ci a donné lieu à un concept très commenté.
Dans cette déclinaison, la mini prend des allures de petit SUV coloré, parfois excentrique, mais tout de même ambitieux lorsqu’on prend la peine de regarder sa fiche technique ou encore son habitacle qui fait cohabiter un écran OLED avec une surcouche maison d’Android. Dernière particularité du Mini Aceman : il sera produit en partenariat avec Great Wall Motors et assemblée dans ses usines en Chine.
Mercedes CLA
Mercedes n’en est pas à son premier modèle électrique, loin de là, mais la future CLA devrait entrer dans une autre catégorie pour la marque à l’étoile. Après des EQA et EQB relativement sages, des EQS et EQE assez classiques, la CLA veut ouvrir un nouveau chapitre pour l’électrique chez le constructeur allemand. Architecture 800V, consommation record grâce aux recettes développées sur le concept EQXX ou encore un habitacle de nouvelle génération avec un nouvel OS dévoilé pour l’occasion… la CLA va renouveler la signature Mercedes sur bien des points. Et si la version finale s’avère fidèle esthétiquement au concept dévoilé à Munich cet automne, nul doute que la future berline devrait faire tourner des têtes.
Skoda Elroq
Auteur d’une gamme Enyaq et Enyaq coupé très remarquée, Skoda continue de semer le trouble dans la hiérarchie du groupe Volkswagen. Empruntant la même plateforme que ses « cousins », Audi et VW, le Tchèque se permet de proposer des véhicules techniquement très proches, parfois mieux finis et presque toujours moins chers. Résultat : le prochain SUV compact de la marque, l’Elroq est particulièrement attendu.
Celui-ci a la lourde tâche de prolonger l’aventure du Karoq à l’ère du tout électrique. En dehors de cette promesse assez alléchante, on sait encore très peu de choses sur l’Elroq si ce n’est qu’il sera commercialisé cette année. Pour l’instant, mis à part quelques principes directeurs, tout ce que Skoda nous a dévoilé de son SUV, c’est une maquette à taille réelle.
Kia EV3
Après une pluie de SUV plus volumineux les uns que les autres, dont un pachydermique EV9, Kia s’est enfin décidé à voir plus petit. Le constructeur coréen a dévoilé en fin d’année dernière deux les EV3 et EV4. Le premier est un… SUV compact taillé pour le marché européen.
Pour l’instant, très peu de détails ont filtré concernant le futur modèle d’entrée de gamme électrique du catalogue. Prévue pour prendre la succession de la Soul, l’EV3 va largement s’inspirer du concept dévoilé en octobre dernier lors de l’EV Day. En revanche, placée sous la solide EV6, cette EV3 aura fort à faire cette année avec des concurrents aussi sérieux que la Peugeot e-3008 et le Renault Scénic électrique.
Cupra Tavascan
Après une année très calme, sans commercialisation de nouveaux modèles, Cupra compte inverser la tendance en 2024. La Cupra Born, l’un des véhicules électriques les plus intéressants de sa catégorie, sera bientôt rejointe d’un second modèle électrique, la Tavascan. La branche sportive de Seat disposera bientôt d’un SUV 100 % électrique, dans la droite lignée du concept qui a été présenté en 2019 au salon de Francfort.
Mais le Tavascan ne comptera pas uniquement sur son look séduisant pour s’imposer. Il pourra s’appuyer sur une fiche technique particulièrement solide, qui va piocher ce qu’il y a de mieux sur la plateforme MEB du groupe VW. La motorisation (250 kW dans sa version la plus puissante) sera associée à une batterie de 77 kWh pour une promesse de 550 km d’autonomie (WLTP) dans la version la plus endurante du SUV.
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