les autorités américaines persistent et signent

Les courbettes devant Donald Trump n’auront pas suffi. Google va tout de même devoir se séparer de Chrome, a confirmé le ministère de la Justice américain sous la nouvelle administration !

Sundar Pichai, le CEO de Google, fait partie de l’aréopage de grands patrons américains qui, à l’instar de Mark Zuckerberg, Tim Cook ou Jeff Bezos, se sont trouvés une fibre trumpiste du jour au lendemain. Les chèques à un million de dollars, les courbettes pendant l’investiture de Donald Trump et le réalignement idéologique ne garantissent pas pour autant de sauf-conduit auprès de la nouvelle administration !

Chrome aujourd’hui, Android demain ?

Google en fait les frais. Le ministère de la Justice (DoJ) a ainsi réaffirmé la « conduite illégale » du moteur de recherche. Elle lui a permis de créer un « géant économique, qui sème le chaos sur le marché afin de garantir que, quoi qu’il arrive, Google l’emporte toujours ». Le gouvernement américain de Donald Trump exige donc le démantèlement de Google, ce qui passera par la cession de Chrome.

Autrement dit : le navigateur web et ses 3,4 milliards d’utilisateurs devront changer de main pour rétablir un semblant de concurrence, comme le voulait le ministère sous la précédente administration Biden.

Lire Google doit revendre Chrome : la proposition choc du ministère de la Justice américain

Les autorités US examineront de près les dossiers des repreneurs potentiels pour s’assurer que cette vente ne présente pas de menace pour la sécurité nationale (Bytedance ou un autre groupe chinois seront certainement exclus). Google ne pourra pas plus non lancer de nouveaux navigateurs pendant la procédure, même si l’entreprise est autorisée à participer au projet Chromium.

Le géant de la recherche en ligne estime évidemment que les propositions du DoJ sont « radicales » et qu’elles vont « bien au-delà de la décision du tribunal et nuiraient aux consommateurs américains, à l’économie et à la sécurité nationale ». Les « remèdes » proposés par l’entreprise sont bien moins invasifs, mais ils risquent de ne pas satisfaire la justice qui examinera la situation le mois prochain.

Le gouvernement veut également interdire à Google de rendre obligatoires ses services de recherche ou d’IA générative sur Android ; le groupe ne pourra pas non plus contraindre ses partenaires à privilégier ses services de recherche ou d’IA au détriment de la concurrence. Et si ces mesures ne suffisent pas à briser le monopole de Google ou si l’entreprise tente de les contourner, le gouvernement pourrait l’obliger à vendre Android et aurait le dernier mot sur l’acheteur.

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Source :

ArsTechnica

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