Les organisateurs des JO obtiennent le blocage de sites d’IPTV pirate

Les Jeux Olympiques, c’est parti ! La cérémonie d’ouverture a laissé place aux premières compétitions que l’on peut regarder à la télévision et en ligne, mais gare : les organisations possédant les droits d’exploitation audiovisuelle veillent et ont fait bloquer une vingtaine de sites d’IPTV pirate.

Les fournisseurs d’accès sont tenus de bloquer l’accès à 25 sites qui diffusent illégalement des compétitions sportives. Le 24 juillet dernier, le tribunal judiciaire de Paris a donné raison au CIO (Comité international olympique), au CIP (Comité international paralympique) et au COJOP (le comité d’organisation des Jeux 2024), qui sont détenteurs des droits exclusifs d’exploitation des images de l’événement.

Médaille d’or du piratage

Comme l’explique L’Informé, les FAI avaient été assignés par les trois organisations dès le 15 juillet. Le tribunal a ordonné le blocage des sites et services d’IPTV illégale en question et ce, jusqu’au 8 septembre.

Il est néanmoins probable que l’affaire ne s’arrête pas là : les co-titulaires des droits peuvent soumettre à l’Arcom, le régulateur des communications, tous les nouveaux sites qui diffusent les compétitions des Jeux sans autorisation. La liste noire pourrait donc s’alourdir, et les FAI devront bloquer ces sites supplémentaires. De son côté, France Télévisions, diffuseur officiel des JO, a demandé à Google de déréférencer des centaines de sites pirates.

Les procédures de ce genre se multiplient ces derniers mois, les détenteurs des droits (notamment sportifs, qui coûtent très cher) s’adressant à la justice pour bloquer l’accès aux sites d’IPTV illégale. Canal+ est allé un cran plus loin en exigeant et en obtenant l’arrêt du fonctionnement de certains résolveurs DNS — OpenDNS a même décidé d’arrêter les frais en France.

Lire IPTV : que risque-t-on réellement si on utilise un service illégal ?

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Source :

L’Informé

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