Marseille reprend la deuxième place en faisant chuter Reims

L’attaquant chilien de Marseille, Alexis Sanchez (maillot noir) tente d’échapper au Rémois Folarin Balogun, lors de la 28e journée de Ligue 1, le 19 mars 2023, au Stade Auguste-Delaune de Reims.

L’Olympique de Marseille a parfaitement géré la pression. D’abord celle du Racing club de Lens qui, grâce à sa victoire facile samedi à Angers (3-0), lui avait chipé la deuxième place du classement ; puis celle du Stade de Reims, impressionnant de solidité depuis plusieurs semaines et qui cumulait dix-neuf matchs d’affilée sans défaite en Ligue 1 avant de recevoir les Phocéens, dimanche 19 mars au soir, en clôture de la 28e journée.

Menés au score par une équipe qui restait sur six matches sans encaisser de but en championnat, les Marseillais ont même réussi à inverser la tendance grâce à Alexis Sanchez, double buteur décisif, et à infliger au jeune entraîneur belge, Will Still, sa première défaite en championnat (2-1) depuis qu’il a remplacé Oscar Garcia sur le banc de Reims, en octobre.

Dans un début de match totalement débridé, les Rémois ont donc frappé les premiers dès la 13e minute. Après un magnifique contrôle, Marshall Munetsi a emmené le ballon sur la gauche de la surface avant de servir en retrait Folarin Balogun, qui a inscrit son 17e but de la saison en championnat.

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Munetsi a tout tenté

Marseille n’a eu besoin que de quelques minutes pour égaliser. Sur l’engagement, Thibault De Smet a commis une grosse faute sur Cengiz Ünder, offrant un coup franc à 25 mètres dans l’axe aux Olympiens. Une occasion en or qu’Alexis Sanchez a convertie d’une sublime frappe enveloppée, avec l’aide du montant gauche de la cage de Yehvann Diouf (16e).

La vista de l’attaquant chilien a à nouveau payé un quart d’heure plus tard. Après s’être fait oublier du capitaine rémois Yunis Abdelhamid, Sanchez a réceptionné seul face à Yehvann Diouf un long ballon de son propre gardien, Pau Lopez, qu’il n’a plus eu qu’à pousser au fond des filets (29e).

Loin de se laisser abattre, Reims a continué de chercher l’ouverture en seconde période, et eu plusieurs opportunités pour égaliser. D’abord, une tête de Munetsi a heurté l’extérieur du poteau droit de Pau Lopez (58e), puis le gardien marseillais a détourné d’une main un coup franc d’Alexis Flips qui filait en lucarne (61e).

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Munetsi a eu une nouvelle occasion quelques minutes plus tard, mais Pau Lopez s’est interposé sur son tir (66e). Sur le contre, Nuno Tavarez a dribblé Yehvann Diouf hors de la surface rémoise mais a ensuite totalement manqué sa frappe. Le milieu de Reims, Dion Lopy, s’est à son tour illustré quelques minutes plus tard d’une frappe puissante à l’entrée de la surface, arrêtée sans mal par Pau Lopez (72e).

Alexis Sanchez en leader, selon Tudor

Marseille n’a jamais réussi à inscrire le but du K.-O., malgré une belle occasion pour Samuel Gigot, servi seul dans la surface par Alexis Sanchez, mais qui n’a pas cadré sa tête (83e). Dans le temps additionnel, Reims a eu une dernière occasion d’égaliser mais Balogun a vu sa frappe taper le poteau gauche de Lopez (90+3), scellant le succès marseillais.

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Jouer

« Gagner ici, ce n’est pas à la portée de tout le monde, pouvait apprécier l’entraîneur marseillais, Igor Tudor en fin de match. L’état d’esprit et la mentalité ont été très bons. (…). Alexis Sanchez a fait ce que font les leaders, également dans le vestiaire à la mi-temps. On a de la chance de l’avoir avec nous. »

Provisoirement dépassés samedi par Lens (57 pts), les Olympiens ont récupéré leur deuxième place au classement avec 59 points, à sept unités du leader, le Paris SG, défait plus tôt dimanche par Rennes (2-0).

Avec 43 points, Reims recule au 9e rang, dépassé par Lorient (8e, 44 pts), et connaît son premier coup d’arrêt sous l’ère Still dont la série personnelle d’invincibilité a duré dix-sept rencontres. « Je ne peux qu’être fier parce que peu d’équipes vont jouer dix-neuf matches sans perdre, et vont mettre en difficulté cette équipe de Marseille, a analysé le technicien rémois. Peut-être que je deviens un vrai entraîneur après avoir perdu… . On a écrit une très belle histoire pendant dix-neuf matchs, on doit en écrire une autre, car il reste dix matches à jouer. »

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Le Monde avec AFP

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