
Créé le 18 avril 1961, le journal quotidien national Horoya a célébré ce vendredi 18 avril 2025, l’an 65 de sa création. C’était en faveur d’une cérémonie organisée ce vendredi 18 avril 2025 par la Direction Générale en présence du ministre de l’information et de la communication, de la cheffe de cabinet Adèle Camara, des anciens travailleurs, anciens responsables, parents amis et collaborateurs. De sa création à nos jours, le quotidien national Horoya a connu plusieurs mutations allant dans le sens de sa modernisation, en passant par son développement ainsi qu’à la refondation.
Présidant la cérémonie de commémoration, le ministre de l’information et de la communication Fama Soumah, estime que le quotidien national Horoya mérite d’être célébré. C’est pourquoi, le ministre a dans sa communication salué la forte mobilisation des cadres du département pour conférer à l’événement tout son sens.
« En tant que ministre de l’information et de la communication c’est un Devoir de participer à cette cérémonie de célébration de l’an 64 du journal HOROYA pour témoigner de notre reconnaissance à tous les grands Directeurs et rédacteurs qui se sont succédés dans ce médias. Pour nous, quand on a commencé à exercer ce métier c’était vraiment un modèle. On se servait du journal Horoya pour rédiger nos éditions d’informations. C’était vraiment notre principale source d’information à l’époque ainsi que l’AGP », a-t-il indiqué d’entrée.
Poursuivant, le ministre Fana Soumah a aussi salué les grandes avancées enregistrées sous la dynamique de la direction générale de Ibrahima Koné.
« C’est l’occasion de saluer les avancées enregistrées sous la direction de Monsieur Ibrahima Koné, DG de l’organe et son équipe parce qu’ils parviennent à tenir le journal. La presse écrite traverse des moments difficiles, mais le journal Horoya continue à résister dans le temps. D’ailleurs le journal Horoya est en profonde mutation, parce que ce n’est pas seulement le journal papier, mais il est aussi sur les différentes plateformes, je crois que ce sont des innovations qu’il faut encourager. Le journal Horoya ne doit pas mourir, c’est un engagement. On ira jusqu’au bout…», a laissé entendre le ministre devant la direction, les travailleurs et les invités.
Visiblement satisfait de la réussite de l’organisation, le directeur général du quotidien national Horoya Ibrahima Koné a dans sa communication développé le sens de la célébration de cet anniversaire.
« Les 64 ans de ce média d’État signifie beaucoup d’années qui se sont écoulées. Et aujourd’hui avec cette nouvelle équipe on est en train de dynamiser encore ce journal. À cette date, le journal Horoya à toutes les plateformes digitales. On a la possibilité de faire tout ce que la télévision peut faire. Nous présentons des émissions télévisées, des séries de reportage. Mais au-delà de tout ça, nous n’allons pas laisser notre support papier. Alors pour nous cette fête, est une façon de dire aux uns et aux autres de continuer de nous faire confiance, on est un service de l’État guinéen et on est là pour le peuple de Guinée ».
Ibrahima Koné a en outre décrit les prochaines priorités auxquelles ils comptent s’attaquer dans les prochains jours.
« Nous allons redoubler d’efforts pour servir nos lecteurs et être à l’écoute de la population. Aujourd’hui on est en train de se battre pour que nous soyons quotidiens. Mais de nos jours, nous avons deux publications par semaine. Notre objectif prochain c’est de distribuer le journal sur l’ensemble du territoire national. Le chef de l’État vient de signer un décret pour Horoya où on a l’obligation d’avoir des représentations dans les quatre régions naturelles. Ce qui veut dire que cela va être fait. Et nous profitons de l’occasion pour saluer les efforts du ministre Fama Soumah, le président Mamadi Doumbouya et tout son gouvernement pour leur soutien et nous les demandons encore de continuer à soutenir le seul et l’unique quotidien national de l’État guinéen», a conclu le directeur général du quotidien Horoya.

C’est par des prières et bénédictions allant dans le sens de la paix, de la quiétude sociale, du vivre ensemble mais aussi de la remise des satisfécits aux anciens directeurs que la cérémonie a pris fin.
Bouka BARRY
CELLULE DE COM