Muhoozi Kainerugaba veut prendre la succession de son père à la tête du pays en 2026

(Agence Ecofin) – Connu pour ses interventions peu diplomatiques sur les réseaux sociaux, Muhoozi Kainerugaba, fils du président Yoweri Museveni avait été démis de la tête de l’armée de terre ougandaise après avoir menacé d’envahir le Kenya. Dans une nouvelle sortie, il a annoncé vouloir briguer la présidence.

Muhoozi Kainerugaba (photo), fils du président ougandais Yoweri Museveni envisage de briguer la présidence ougandaise en 2026. C’est du moins ce qu’il a affirmé mercredi 15 mars, dans un tweet finalement supprimé du réseau social.

« Vous voulez que je le dise depuis toujours ! Ok, au nom de Jésus-Christ mon Dieu, au nom de tous les jeunes d’Ouganda et du monde et au nom de notre grande révolution, je me présenterai à la présidence en 2026 », a affirmé celui qui occupe le poste de conseiller présidentiel spécial pour les opérations spéciales.

Cette déclaration est le nouvel épisode d’une série de tweets controversés dont le militaire de 48 ans est l’auteur depuis plusieurs mois. Anciennement commandant de l’armée de terre de l’Ouganda, Muhoozi Kainerugaba avait menacé d’envahir le Kenya dans un tweet qu’il avait qualifié de « plaisanterie ». Cela lui avait valu des réprimandes de la part du président Museveni, qui avait fini par le démettre de son poste à la tête des forces terrestres.

Faut-il le rappeler, l’Ouganda est dirigé depuis 37 ans par le président Museveni arrivé au pouvoir en 1986 après une rébellion contre l’ancien président Milton Obote. Aujourd’hui âgé de 78 ans, plusieurs analystes lui prêtent l’intention de placer son fils à la tête du pays pour lui succéder durant les prochaines années. Cependant, le dirigeant n’a toujours pas annoncé s’il se présenterait ou non aux élections de 2026.

« Le Premier ministre britannique a 42 ans, le Premier ministre finlandais 37 ans. Certains d’entre nous atteignent les 50 ans. Nous sommes fatigués d’attendre indéfiniment », a souligné Muhoozi Kainerugaba dans un autre tweet.

Moutiou Adjibi Nourou

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