on est montés à bord du nouveau SUV électrique

La prochaine version de l’un des SUV électriques de référence est en approche. Nous avons pu le découvrir de près quelques mois avant son arrivée sur le marché.

C’est l’une des voitures électriques que l’on préfère chez 01net et cette année, elle change. La Kona est l’un des grands succès de Hyundai en France, la seconde voiture la plus vendue de la marque après l’indétrônable Tucson. Sa mise à jour est donc tout sauf anodine pour le constructeur coréen. La Kona (2023) sera déclinée en plusieurs motorisations, mais c’est à la version électrique que nous avons décidé de nous consacrer. En attendant sa commercialisation en septembre prochain, nous vous proposons une première présentation de la nouvelle version de l’une des voitures qui comptent dans le paysage de l’électrique français.

La Kona a pris 18 cm depuis la dernière version.

Le premier constat à l’heure de découvrir la nouvelle Kona, c’est que Hyundai n’a pas pris ce lifting à la légère. Le SUV électrique de la marque évolue en profondeur, que ce soit du point de vue du design extérieur, de l’habitacle, mais aussi sous le capot.

Un Kona pas comme les autres

Chez Hyundai aucune voiture ne ressemble à la précédente… et c’est volontaire. Les designers de la marque prennent un malin plaisir à brouiller les pistes en matière d’esthétique, ce qui est assez unique sur le marché. Par conséquent, lorsqu’on regarde les trois dernières productions électriques de la marque : Ioniq 5, Ioniq 6 et Kona, elles n’ont absolument rien à voir les unes avec les autres.

Hyundai Kona électrique (2023)
La signature lumineuse en mode Pixel est le seul rappel de la gamme Ioniq.

Mais le plus surprenant, c’est que ce nouveau Kona, n’a pas grand-chose à voir non plus avec son prédécesseur, lancé en 2017. Le SUV compact a pris 18 cm en longueur, mais il a surtout complètement renouvelé sa face avant. On distingue toujours la trappe de recharge, mais cette fois, elle est mieux entourée. On retrouve, par exemple, une signature lumineuse qui va d’un bout à l’autre de la face avant, des optiques qui viennent s’incruster dans le bas des boucliers et des passages de roue marqués. L’ensemble est plutôt original ce qui a le mérite d’apporter un peu de changement dans un segment des SUV compact qui est plutôt très lisse côté design.Hyundai Kona électrique (2023)

Du changement dans l’habitacle

À l’intérieur, ce qui frappe, tout d’abord, c’est la montée en gamme générale. Le dernier Kona n’était pas honteux de ce point de vue, loin de là, mais son successeur met la barre nettement plus haut. Concrètement, le SUV compact a hérité d’une bonne partie de l’intérieur du Tucson, ce qui explique aussi bien l’impression d’un équipement plus fourni, mais aussi de meilleures finitions. Preuve en est, l’ajout d’un affichage tête haute qui vient compléter une panoplie d’aides à la conduite assez importante. Quant aux deux écrans de 10,2 pouces, ils pourront sembler assez petits aux plus exigeants des utilisateurs, mais ils suffisent amplement, que ce soit pour l’instrumentation ou même la partie média.

Hyundai Kona électrique (2023)
L’intérieur du nouveau Kona monte en gamme.

L’autre impression une fois à bord du nouveau Kona, c’est celle d’un habitacle très sobre, voire classique, qui tranche avec l’originalité de l’extérieur. On lui pardonnera cette apparente timidité dans la mesure où c’est l’un des rares véhicules à ne pas céder à la logique du tout tactile, gardant encore des boutons physiques pour des commandes aussi essentielles que la climatisation.

Sous le capot… du nouveau

Après le design extérieur et l’habitacle, la partie moteur est le troisième pilier du Kona à avoir été modifié par Hyundai. Le constructeur coréen a choisi de décliner son SUV compact en deux niveaux de finition. La première, dite « petit moteur, petite batterie » a surtout pour ambition de faire baisser le tarif du ticket d’entrée. Elle associe un moteur de 136 ch et un accumulateur de 39 Wh, pour des performances modestes, aussi bien sur le 0 à 100 km/h (9,9 secondes) que sur l’autonomie (305 km WLTP). Quant à la recharge, elle se fait en 104 kW au mieux. Cette version d’entrée de gamme du Kona pourrait tout de même couvrir l’essentiel des besoins à défaut de permettre de voyager. Son avantage est incontestablement son tarif : à partir de 37 100 euros.Hyundai Kona électrique (2023)

La version la mieux dotée du nouveau Kona, porte ses performances à un niveau supérieur. Celle-ci associe un moteur de 204 ch avec une batterie de 64 kWh. Dès lors, le 0 à 100 km/h s’effectue 2 secondes plus rapidement (7,9 secondes) et l’autonomie frise les 500 km (484 km exactement).
En revanche, le prix de ce Kona premium démarre à 41 990 euros et peut aller à plus de 48 000 selon le niveau des équipements choisis. À ce tarif, il entre en concurrence avec la Tesla Model Y, ce qui semble tout de même ambitieux.

Hyundai Kona électrique (2023)
Le système d’affichage tête haute.

Rendez-vous en septembre

Au final, Hyundai propose une version vraiment nouvelle de son Kona. Là où d’autres constructeurs se contentent d’un léger lifting, le constructeur coréen va plus loin. Il a modifié considérablement l’allure de son petit SUV, mais aussi tout l’intérieur et également une partie de sa motorisation. En conséquence, ce Kona 2023 devrait encore peser dans le paysage électrique hexagonal. De notre côté, nous avons hâte de l’essayer. Le rendez-vous est pris pour septembre !

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