SEMAINE DE L’INDEPENDANCE, L’EDUCATION DES FILLES AU CENTRE DES PREOCCUPATIONS – MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE L’EMPLOI

Ce lundi 30 septembre 2024, la salle du 28 septembre du palais du peuple a servi de cadre pour un panel de haut niveau organisé sous la tutelle du ministère en charge de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi. Cet important rendez-vous d’échange avait pour thème, « l’éducation de masse, la jeune fille à l’école de l’indépendance ». Le panel était composé des grandes figures féminines qui sont passées par l’école de la révolution. L’objectif était de partager l’expérience des anciennes avec la jeune génération montante, notamment les filles.

Monsieur le président du CNT, Dr Dansa kourouma, messieurs les ministres secrétaire général et directeur de cabinet de la présidence ont réhaussé de leur présence cette cérémonie.

Accompagné de ses paires des ministères du Commerce, de l’Industrie et des PME ; de la Pêche, de l’Aquaculture et de l’Economie Maritime, de la Télécommunication et de l’Economie Numérique et de nombreux anciens ministres, Madame la ministre de l’Enseignement Technique de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, Aminata Kaba a, dans son allocution d’ouverture, exprimé toute sa satisfaction pour l’importance que les uns et les autres ont accordé à cette rencontre.

C’est à la suite de cette allocution que le panel a débuté. Les interventions des différentes panelistes suivies des témoignages ont tous tourné autour des brillants parcours qui étaient les leurs et les beaux souvenirs d’une époque où le travail et la solidarité entre les filles et fils du pays étaient de mise. Hadja Mariama Sow, l’une des panelistes s’est dit à la fois heureuse et inquiète pour la nouvelle génération. « Heureuse puisqu’à notre époque, le niveau intellectuel que les jeunes filles revendiquent à l’heure, nous n’avions pas ce même niveau. J’ai peur parce qu’il leurs manque quelque chose de fondamentale, qui n’est autre que la solidarité. Seule l’union peut faire la force ».

Puisqu’il s’agissait d’une question d’éducation des filles, Hadja Saran Daraba a, quant à elle, souligné que l’école universelle n’éduque pas ; mais, elle instruit. « Il revient donc aux parents d’éduquer leurs enfants ».

A noter que ce panel qui va marquer de plus belle l’entame de la semaine de l’indépendance de l’an 66 a été un rendez-vous riche en couleur et en beauté.

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