Des journalistes ont été agressés et gazé lundi en marge des marche lancée par le SPPG. Mariama Bhoye Barry est l’une des victimes de cette répression.
« Personnellement j’étais partie pour couvrir l’événement. Donc quand nous sommes arrivés au rond-point du port autonome on a trouvé des pick-ups. Les membres de l’association ont commencé à se réunir c’est ainsi ils (les forces de sécurité NDLR) sont venus, ils nous ont encerclés en nous disant de quitter qu’ils interdisent tout attroupement. Ils nous ont poussé jusqu’au niveau de la cité chemin de fer. Arrivés là-bas ils ont commencé à nous brutaliser, lancer du gaz lacrymogène sur nous. Il y a un policier quand il m’a vu avec la caméra, il a jeté la bombe lacrymogène sur moi et elle a touché ma main qui s’est enflée. Quand nous sommes venus au tribunal de première instance de Kaloum, on a demandé s’il y avait un médecin pour s’occuper de moi, ils n’ont pas accepté», a-t-elle expliqué.
Mansaré Naby Moussa