La récente sortie d’une certaine NADIA NAHMA sur le coruscant discours du Colonel Mamadi Doumbouya capitaine de la transition guinéenne, tenue à la prestigieuse tribune de la 78e Assemblée générale des Nations Unies, est la pire décadence verbale sur cette transition. Péché originel ou péché d’orgueil ?
En effet, cette femme a l’apparence et aux idées désorganisées, une troubadour au propre comme au figurée, t-elle une visigothe, une ostrogote, mieux une malotrue disproportionnée, a fait étalage de sa vacuité politique et de sa bassesse désespérante.
L’analyse banale des propos scandaleux de cette femme à l’esprit agité par des courants turbulents, cette individue vadémécumique et au comportement bubonique dont la récente bêtise à la fois logarithmique et exponentielle n’est plus à démontrer, invertébrée de son état et véritablement vassalisée par nature, famélique par évolution, dont le comportement de chat-huant appelle à la honte intellectuelle. Cette individue hiboutique et caverneuse, méphitique et méphistophélique qui dans sa sortie haineuse non pas contre la junte au pouvoir mais contre Mamadi Doumbouya en tant que personne individuelle est majestueusement exposée à la face d’une catégorie de guinéens qui jusque-là accordaient du crédit à cette « gahou finie ». En réalité le problème dont souffre cette femme est naturellement démontrée par elle-même dans sa dernière masturbation médiatique, si vous suivez bien l’étalage de son bavardage vous vous rendrez compte de l’ontologie haineuse dont elle nourrit depuis bien longtemps déjà, ce qui nous pousse à croire qu’elle reçoit une mauvaise éducation politique. La faute à qui ? A son parti ? qui depuis presqu’une décennie nous montre combien de fois il est nullard sur le plan politique un peu comme un buffet de nourriture dont tous les gros bras politiques se servent à chaque fois pour arriver à leurs fins.
Aujourd’hui il est évident que ça craint dans son parti, ils ne savent plus où mettre les pieds c’est pourquoi cette Nadia Nahman, symbole de l’ultracrépidarianisme, vilipende, pourfend à toutes les occasions toutes les actions bonnes ou mauvaises du Colonel. Mais elle oublie que le Colonel n’a de compte à rendre qu’au peuple de Guinée et non pas à elle lorsqu’elle s’affiche en tant que cheffe de cabinet d’un individu.
Elle s’illustre bien dans sa troublante dextérité à l’art complexe du rétropédalage politique. Mais de quelle texture morale est faite cette contadine politique ?
Rétropédaler en politique, c’est non seulement se dédire, mais aussi dire qu’on s’était contredit avant pour mieux pouvoir se redire plus tard. C’est maudire ce qu’on a dit et fait autrefois, pour obtenir en retour d’être béni pour ce que l’on fait et pour ce que l’on promet désormais de faire à l’avenir. Rétropédaler en politique, c’est donc comme inventer une étrange machine à remonter le temps. Qui mieux qu’eux peuvent omettre l’applaudimètre qu’ils avaient décerné à la junte le 5 septembre 2021 jour du coup d’État ayant renversé le Président Alpha Condé. Il faudra donc rafraichir la mémoire de cette maladroite politique pour qu’enfin vienne le temps de la lecture de l’heure comme dise les ivoiriens.
Elle pense comme une machine à calculer truquée, qui ne tiendrait compte que des additions avantageuses au calculateur. La fonction de la machine à rétropédaler serait de faire quasiment fi des conséquences négatives de ce que l’on a dit et fait par le passé pour mettre en lumière le spectacle de repentance et d’auto-mortification exemplaire que l’on offre au public en espérant négocier une renaissance politique extraordinaire, puisée à l’aune du courage audacieux de se défaire de soi-même comme d’une peau surannée, en vue d’une mue en une vie nouvelle, pure, parfaite, exemplairement désintéressée. L’enfer, pourtant, est toujours pavé de bonnes intentions. Ceux qui reconnaissent enfin aujourd’hui que le coup d’État n’était pas à applaudir, ne peuvent nous empêcher de questionner leur nouvelle contrition spectaculaire car si l’intention de nos nouveaux repentis démocrates est sincère, l’exigence politique nous charge d’en évaluer les moindres détails.
Comment croire qu’une Femme incapable de décider en ses âme et conscience des actes qu’elle pose contre la junte soit capable de changer uniquement parce qu’elle rétropédale sur les actes abominables passés de son parti ? La question profonde ici est celle du courage de la vérité et du courage citoyen. Sans ces qualités, à quoi sert la meilleure des repentances, sinon à amuser la galerie ?
Apprenez de vos bêtises politiques !
Aboubakr (Leader de la palingénésie de la FEANF).