« Les faits sont sacrés et les commentaires sont libres » Dixit le Ministre d’État Tibou Kamara. En lisant cette tribune sachez donc que les miens sont libres comme les vôtres.
À quelques mois de la prochaine présidentielle sénégalaise, le candidat de la majorité présidentielle s’est fendu d’une visite très politique à Paris, aux arcanes loin d’un secret de polichinelle. Mais quel était le but d’une t-elle visite très politique ? Comme on aime à le dire en politique les faits et gestes sont des éléments déterminants qui peuvent permettre aux mieux avertis de comprendre toute suite la démarche d’un homme politique. Cette visite qui se voulait plus que discrète et loin des projecteurs était l’occasion pour l’inculte politique Amadou Ba et candidat anti-populaire et populiste-né, de demander le soutien de Paris en vue de remporter la prochaine élection présidentielle puis qu’imaginant déjà tout seul dans son subconscient être le prochain président du Sénégal. (Rires) !
Notre petit-bonhomme puisqu’il s’agit de lui a d’abord effectué une première visite à l’hôtel de Matignon pour donner un faux semblant d’une visite de travail à l’opinion publique pour éviter tout procès d’intentions pendant que l’objectif de la visite était clairement et sans coudées franches de rencontrer Emmanuel Macron et de lui demander son soutien indéfectible afin qu’il puisse être élu président du Sénégal. Mais le nommé Amadou Ba n’aura que ses yeux pour pleurer au soir de la proclamation officielle des résultats définitifs de cette élection. Il a omis le dicton le plus populaire en politique qui enseigne qu’ « En politique les promesses n’engagent que ceux qui y croient » et c’est exactement ce qui se passera dans le cas du futur candidat malheureux de (Maquis Sale). Paris étant actuellement dans une position très inconfortable avec ses anciens pré-carrés, elle se soucie pour redorer son image et sa crédibilité auprès de ses anciennes colonies donc ses anciennes habitudes moribondes de soutenir un candidat aux élections en Afrique ne sont plus trop dans son agenda. Pour y croire, il faut savoir que cette visite n’a pas été appréciée par Paris comme ce qui se passait dans le passé. Elle a dérangée beaucoup Paris.
Quitte à laisser dire que Paris compte entre temps jouer à la stratégie du faire-play politique, dernier camouflage d’un Maquis Sale qui sort par les narines de l’histoire sans honte aucune. Quelle tristesse éhontée ! Il pouvait faire mieux mais malheureusement. Quand c’est l’Afrique on doit toujours s’attendre qu’à des déceptions distinguées au cas par cas.
Organiser une élection présidentielle en écartant des candidats valeureux par peur qu’ils remportent la dite élection est la pire bêtise politique que peut commettre un chef d’État en fonction qui n’a plus rien à dire à l’histoire et à son peuple.
Mourir autrement.
Par Aboubakr, leader de la FEANF.