
Aujourd’hui, des millions de musulmans à travers l’Afrique de l’Ouest et le monde célèbrent la Tabaski, également connue sous le nom d’Aïd el-Kébir ou « fête du sacrifice ».
Cette année, la date retenue est le vendredi 6 juin 2025 , marquant le 10e jour du mois de Dhul-Hijja dans le calendrier islamique, bien que certaines régions comme le Sénégal aient opté pour le 7 juin en raison de l’absence d’observation locale du croissant lunaire .
La Tabaski commémore la soumission du prophète Ibrahim (Abraham) à Dieu, symbolisée par son consentement à sacrifier son fils Ismaël, remplacé in extremis par un mouton. Cet épisode, central dans l’islam, le christianisme et le judaïsme, est célébré par des prières collectives à l’aube, suivies du sacrifice rituel d’un animal (mouton, chèvre ou bœuf) .
Une fête aux racines spirituelles profondes
En Afrique de l’Ouest, où le terme « Tabaski » est préféré à « Aïd el-Kébir », la fête transcende le religieux pour incarner une convivialité culturelle unique.
« C’est une ambiance festive où familles, amis et voisins se retrouvent. Les portes restent ouvertes, les repas sont partagés avec tous », explique un article de La Maison des Sultans.
Préparatifs et traditions
Les préparatifs débutent des semaines à l’avance:
– Choix de l’animal : Les familles sélectionnent des bêtes en bonne santé, sans défaut, conformément aux exigences religieuses .
– Jour d’Arafat : La veille de la Tabaski (5 juin cette année), les non-pèlerins jeûnent pour expier leurs péchés, une pratique hautement recommandée .
– Partage : La viande est divisée en trois parts : pour la famille, les proches et les nécessiteux, soulignant les valeurs de solidarité .
Une célébration aux couleurs locales
En Guinée , le président Mamadi Doumbouya a marqué l’événement par une visite symbolique à Kankan, renforçant le lien entre politique et traditions .
Au Sénégal , la Tabaski est un jour férié, inscrit au calendrier national dès le 6 juin . En Côte d’Ivoire , un grand concert est prévu le 22 juin à Abidjan, avec des artistes comme Madjenin l’Intouchable, mêlant spiritualité et culture .
Défis et encadrement
Le sacrifice, bien que central, est strictement régulé. En France, par exemple, il doit être réalisé dans des abattoirs agréés sous peine de sanctions . Les autorités sanitaires rappellent l’importance du respect des normes d’hygiène, notamment après les crises sanitaires récentes .
Une fête qui unit
La Tabaski est bien plus qu’un rite religieux : c’est un moment où foi, générosité et traditions locales se rencontrent.
Comme le résume un fidèle sénégalais : « Tabaski, c’est l’Afrique qui prie, partage et danse. »
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